Salvador DALI
Evénements liés à l'artiste
Salvador Dali, Aux Frontières du (…)
1904
Il naît le 11 mai à Figueres (Gérone). Fils du couple formé
par le notaire Salvador Dalí Cusí et Felipa Domènech
Ferrés.
1908
Naissance de sa soeur unique, Anna Maria. Son père
l’inscarit à l’école maternelle publique de Figueres, dans
laquelle enseigne le professeur Esteban Trayter.
1910
Deux ans plus tard et au vu de l’échec du jeune Dalí
dans cette dernière école, son père décide de l’inscrire
au collège hispano-français Inmaculada Concepción
de Figueres, où il apprend le français, sa future langue
culturelle.
1916
Il fait un séjour aux alentours de Figueres, dans la propriété
El Molí de la Torre, qui appartient à la famille Pichot
– famille d’intellectuels et d’artistes – et c’est là,
grâce à la collection que possède le peintre Ramon Pichot,
qu’il découvre l’impressionnisme. Après une scolarité
primaire médiocre, il commence, en automne, ses
études secondaires au collège des frères maristes et au
lycée de Figueres. Il assiste également aux classes du
professeur Juan Núñez à l’école municipale de dessin
de Figueres. Au cours de cette année et de l’année suivante,
Salvador Dalí dessine des contes pour sa soeur
lorsque celle-ci est malade.
1919
Il participe à une exposition collective dans les salons
de la Societat de Concerts, au théâtre municipal de Figueres
(futur théâtre-musée Dalí).
Avec un groupe d’amis du lycée, il fonde la revue Studium,
où il publie ses premiers écrits.
Il commence un journal personnel sous le titre Mes impressions
et souvenirs intimes, qu’il continue l’année
suivante.
1920
Son père lui impose, comme condition pour être peintre,
d’aller étudier à l’école des Beaux-Arts de Madrid, afin
d’obtenir un diplôme de professeur. Dalí accepte.
1921
En février, sa mère meurt. L’année suivante, son père
épouse Catalina Domènech Ferrés, soeur de la défunte.
1922
II participe au concours-exposition d’oeuvres d’art originales
d’étudiants de l’Association catalane d’étudiants,
qui se tient aux galeries Dalmau de Barcelone, où son
oeuvre Marché reçoit le prix du recteur de l’université.
À Madrid, il poursuit ses études à l’école spéciale de
peinture, sculpture et gravure (Real Academia de Bellas
Artes de San Fernando) et il habite à la résidence d’étudiants.
Il s’y lie d’amitié avec un groupe de jeunes qui,
avec le temps, deviendront d’importantes personnalités
intellectuelles et artistiques du XXe siècle : Luis Buñuel,
Federico García Lorca, Pedro Garfi as, Eugenio Montes
et Pepín Bello, entre autres.
1923
Dalí est expulsé de l’académie de San Fernando, accusé
d’avoir mené une révolte étudiante contre la non-attribution
au peintre Daniel Vázquez Díaz de la chaire de
peinture de l’École. Il revient à Figueres, où il reprend
ses classes avec Juan Núñez, qui lui apprend la technique
de la gravure.
1924
En automne, il revient à l’Académie où il se voit obligé
de redoubler son année.
1925
Il participe à la Première Exposition de la Société des
artistes ibériques à Madrid et sa première exposition
individuelle est présentée aux galeries Dalmau de Barcelone.
C’est son époque de rejet de l’avant-garde et
de recherche d’une tradition picturale, essentiellement
italienne. Durant cette année scolaire 1925-1926, il ne
revient pas à l’académie de San Fernando. Federico
García Lorca passe ses vacances avec Dalí à Cadaqués.
1926
Il participe à plusieurs expositions qui se tiennent à Madrid
et Barcelone. En compagnie de sa tante et de sa
soeur, il effectue son premier voyage à Paris, ville dans
laquelle il fait la connaissance de Picasso et visite le musée
du Louvre. Il est expulsé défi nitivement de l’école
des Beaux-Arts de Madrid pour avoir déclaré incompétent
le jury qui devait l’examiner. Il revient de nouveau à
Figueres et se consacre intensément à la peinture.
1927
Il réalise sa deuxième exposition individuelle aux galeries
Dalmau de Barcelone et participe au IIe Salon
d’automne de la salle Parés de cette même ville. Dans
les oeuvres présentées, on remarque les premières infl
uences claires du surréalisme. Il commence, avec la
publication de l’article « San Sebastián » consacré à
Lorca, une collaboration régulière et suivie avec la revue
d’avant-garde L’Amic de les Arts, qui se poursuivra
jusqu’en 1929.
1928
Avec Lluís Montanyà et Sebastià Gasch, il publie le
Manifeste jaune (manifeste anti-artistique catalan)
qui attaque de manière violente l’art conventionnel.
Il participe au IIIe Salon d’automne de la salle Parés et
à la XXVIIe Exposition internationale de peintures de
Pittsburgh (États-Unis).
1929
Il se rend de nouveau à Paris et, grâce à Joan Miró, il
entre en contact avec le groupe des surréalistes, dirigé
par André Breton. Le fi lm Un chien andalou, fruit de sa
collaboration avec Luis Buñuel, est projeté au cinéma Studio
des Ursulines de Paris. Il passe l’été à Cadaqués, où il
reçoit la visite du galeriste Camille Goemans et sa compagne,
de René Magritte et son épouse, de Luis Buñuel,
de Paul Eluard et Gala avec leur fi lle Cécile. À partir de
ce moment-là, Gala restera pour toujours à ses côtés. Sa
première exposition individuelle a lieu à la galerie Goemans
de Paris. Ce sera l’année de la rupture familiale.
1930
L’Âge d’or, le deuxième fi lm réalisé en collaboration
avec Buñuel, passe en exclusivité au Studio 28 de Paris.
Les éditions Surréalistes publient son livre La Femme visible,
un recueil de textes qui avaient été publiés dans
différentes revues, comme L’Âne pourri, dans lequel
sont établies les bases de sa méthode paranoïaque-critique.
Au début des années trente, Dalí trouve son
propre style, son langage particulier et la forme d’expression
qui l’accompagneront toute sa vie malgré les
changements et les évolutions de son oeuvre – un mélange
d’avant-garde et de tradition. Ses premières toiles
impressionnistes sont éclipsées, ainsi que ses oeuvres infl
uencées, entre autres mouvements, par le cubisme, le
purisme et le futurisme. Dalí est complètement intégré
au groupe surréaliste et c’est le début de sa consécration
comme peintre.
1931
Il réalise sa première exposition individuelle à la galerie
Pierre Colle de Paris où il expose son oeuvre La Persistance
de la mémoire. Il participe à la première exposition
surréaliste aux États-Unis, qui a lieu au Wadsworth
Atheneum de Hartford. Son livre L’Amour et la mémoire
est publié.
1932
Il participe à l’exposition Surréalisme : peintures, dessins et
photographies, de la Julien Levy Gallery de New York. Sa
deuxième exposition individuelle a lieu à la galerie Pierre
Colle de Paris. Son livre Babaouo, dans lequel il expose
sa conception du cinéma, est publié. À la fi n de cette année,
Dalí annonce au vicomte de Noailles la création du
« groupe du Zodiaque », un groupe d’amis qui s’unissent
pour aider économiquement Salvador Dalí, en lui commandant
des oeuvres qu’ils achètent régulièrement.
1933
Le premier numéro de la revue Minotaure de Paris publie
le prologue du livre – qui restera inédit jusqu’en
1963 – Interprétation paranoïaque-critique de l’image
obsédante « L’Angélus » de Millet. Il participe à l’exposition
surréaliste collective de la galerie Pierre Colle,
où il présente également sa troisième exposition individuelle.
Première exposition individuelle à la Julien Levy
Gallery de New York.
1934
Il épouse civilement Gala (née Elena Ivanovna Diakonova).
Il expose à l’Exposition du cinquantenaire au
Salon des Indépendants du Grand Palais de Paris, sans
prendre en compte l’opinion du reste des surréalistes
qui avaient décidé de ne pas y participer, un fait qui entraîne
pratiquement son expulsion du groupe dirigé par
Breton. Il réalise sa première exposition individuelle à la
Zwemmer Gallery de Londres. Il embarque avec Gala à
bord du Champlain pour effectuer son premier voyage
aux États-Unis. Deux expositions individuelles de Dalí
sont organisées : l’une à la Julien Levy Gallery et l’autre
à l’Avery Memorial du Wadsworth Atheneum, Hartford
(Connecticut).
1935
Le couple rentre en Europe à bord du Normandie. En
mars, Salvador Dalí se rend à Figueres où a lieu la réconciliation
familiale. Les éditions Surréalistes publient son
livre La Conquête de l’irrationnel.
1936
En mai, il participe à l’Exposition surréaliste d’objets à
la galerie Charles Ratton de Paris. En juin, il participe
à l’Exposition surréaliste internationale qui se tient aux
New Burlington Galleries de Londres. Le 14 décembre,
la revue Time lui consacre sa couverture, avec une photo
de Man Ray. Il participe à l’exposition Fantastic Art Dada
Surrealism au MoMA de New York. C’est à nouveau à
la Julien Levy Gallery de New York que se tient sa troisième
exposition individuelle.
1937
En février, il fait la connaissance des frères Marx à Hollywood.
Il commence à travailler avec Harpo sur le scénario
d’un fi lm, Salade de girafes à cheval (connu dans
sa dernière version comme La Femme surréaliste), qui
ne se sera jamais tourné. Dalí et Gala rentrent en Europe.
Les éditions Surréalistes publient son poème Métamorphose
de Narcisse que le galeriste Julien Levy
édite en même temps en anglais.
1938
Le 17 janvier a lieu l’inauguration, à la galerie Beaux-Arts
de Paris, de l’Exposition internationale du surréalisme,
organisée par André Breton et Paul Eluard. À l’entrée de
la galerie, le Taxi pluvieux de Salvador Dalí est exposé.
Dalí rend visite à Sigmund Freud à Londres.
1939
Au mois de mars, son exposition individuelle est présentée
à la Julien Levy Gallery. Il dessine le pavillon Rêve de
Vénus, qui est présenté dans la zone de divertissement
de la World’s Fair de New York. Au Metropolitan Opera
House de New York, le ballet Bacchanale est représenté
pour la première fois avec livret, costumes et décors
de Salvador Dalí et chorégraphie de Léonide Massine.
L’article de Breton « Des tendances les plus récentes de
la peinture surréaliste » annonce l’expulsion de Dalí du
groupe surréaliste. En septembre, le couple rentre de
nouveau en Europe.
1940
Avec l’incursion des troupes allemandes à Bordeaux, le
ménage Dalí s’en va vivre aux États-Unis, où ils resteront
jusqu’en 1948.
1941
Son intérêt pour la création de bijoux s’éveille, lequel se
poursuivra tout au long de sa carrière. Dalí commence
sa collaboration avec le photographe Philippe Halsman
qui continuera jusqu’à la mort de celui-ci en 1979. Il
expose à la Julien Levy Gallery de New York. Le 8 octobre,
les Ballets russes de Monte-Carlo donnent leur
première représentation au Metropolitan Opera House :
Labyrinthe, avec livret, décors et costumes de Dalí, chorégraphie
de Léonide Massine et musique de Schubert.
Le MoMA de New York inaugure le 18 novembre une
exposition anthologique de Dalí et Miró.
1942
La maison d’édition Dial Press de New York publie La
Vie secrète de Salvador Dalí, achevée l’année d’avant.
1943
En avril, le couple Reynolds Morse achète le premier
tableau de Dalí, c’est le début d’une importante collection
d’oeuvres du peintre. En mai, il conçoit un nouveau
ballet, Café de Chinitas, sur la base d’une histoire réelle
adaptée par Federico García Lorca, qui est représentée
à Detroit et au Metropolitan Opera House de New York.
1944
En octobre, à l’International Theater de New York, le
Ballet international présente Colloque sentimental avec
des décors de Dalí. Dial Press publie le premier roman de
Dalí, Visages cachés. Le 15 décembre, Tristan fou, premier
ballet paranoïaque sur le mythe éternel de l’amour
dans la mort est représenté pour la première fois à New
York. Le décor de Dalí est fondé sur les thèmes musicaux
de Tristan et Iseult de Wagner.
1945
Il se rend à Hollywood pour travailler avec Alfred Hitchcock
sur le fi lm La Maison du docteur Edwards, dont
il réalise les séquences oniriques. L’exposition Peintures
récentes de Salvador Dalí est inaugurée à la Bignou Gallery.
À cette occasion, il présente le premier numéro du
Dalí News, qu’il édite lui-même et dans lequel il ne parle
que de son personnage et de son oeuvre.
1946
Il réalise les illustrations de différentes oeuvres : L’Autobiographie
de Benvenuto Cellini et Macbeth de Shakespeare
éditées par Doubleday ; Première partie de la vie
et des exploits du célèbre don Quichotte de la Manche
de Miguel de Cervantès publiée par Random House de
New York. Walt Disney engage Dalí pour qu’il collabore
à la production du fi lm Destino.
1947
Doubleday publie les Essais de Michel de Montaigne,
choisis et illustrés par le peintre.
1948
Publication des 50 secrets magiques. En juillet, les Dalí
rentrent en Espagne.
1949
À la fin des années 40, il commence sa période mystique et
nucléaire – dont il expose les fondements dans son Manifeste
mystique – caractérisée par le traitement de thèmes
religieux et scientifiques. Il se montre particulièrement intéressé
par les progrès scientifiques relatifs à la fusion et à
la fission nucléaires. Dans ses créations de cette période,
nous pouvons observer l’influence de la bombe atomique
et ses effets sur sa création.
1950
Dalí écrit des articles pour des magazines tels que Vogue
et Herald American. Il donne la conférence « Pourquoi
ai-je été sacrilège, parce que je suis mystique » à l’Ateneo
barcelonais. En septembre, son père meurt.
1951
Dalí présente à Paris le Manifeste mystique avec des
oeuvres de cette période. Il donne la conférence « Picasso
et moi » au théâtre María Guerrero de Madrid.
1952 - 1953
Il écrit différents articles pour des publications françaises
comme : Arts, Le Courrier des lettres ou Connaissance
des arts.
1954
Dalí expose des dessins au palais Pallavicini de Rome
pour illustrer La Divine Comédie de Dante. Il réalise les
illustrations de différents livres : La Véritable Histoire
de Lidia de Cadaqués d’Eugenio d’Ors ou Ballade du
cordonnier d’Ordis de Carles Fages de Climent, dont il
écrit également l’épilogue.
1956
Il publie son traité sur l’art moderne, Les Cocus du
vieil art moderne. Il donne une conférence-hommage
à Gaudí au parc Güell de Barcelone, où il réalise une
oeuvre devant l’assistance.
1958
Le 8 août, Dalí et Gala se marient religieusement au
sanctuaire des Àngels, à Sant Martí Vell, près de Gérone.
1960
Il filme le documentaire Chaos et création.
1961
C’est le début de la gestation du théâtre-musée Dalí. En
août, sa ville natale lui rend hommage.
1963
Il publie son livre Le Mythe tragique de « L’Angélus » de
Millet, dont le manuscrit avait été perdu pendant vingt-deux
ans.
1964
La Grande Croix d’Isabelle la Catholique, la plus haute
distinction espagnole, lui est décernée. Une grande
rétrospective organisée par Mainichi Newspapers est
inaugurée à Tokyo ; l’exposition parcourt ensuite différentes
villes japonaises. Les éditions de La Table Ronde
publient Journal d’un génie.
1965
Inauguration de l’exposition anthologique Salvador Dalí
1910-1965 qui se tient à la Gallery of Modern Art de New
York.
1966
Albin Michel de Paris publie le livre de Dalí, Lettre ouverte
à Salvador Dalí, avec trente-trois illustrations de l’artiste
lui-même. Parution également d’Entretiens avec Salvador
Dalí, livre d’entretiens réalisés par Alain Bosquet.
1968
Il participe à l’exposition Surréalisme et dadaïsme et leur
héritage qui se tient au Museum of Modern Art de New
York. Fruit des conversations avec Louis Pauwels, paraît
le livre Les Passions selon Dalí. Cette même année, Dalí
de Draeger est publié, réalisé avec la collaboration du
peintre et dont il écrit le prologue.
1969
Il achète le château de Púbol qu’il décore pour Gala.
Dans les années 60 et 70, l’intérêt du peintre s’accroît
pour la science et l’holographie, qui lui offrent de nouvelles
perspectives dans sa quête constante de la maîtrise
des images tridimensionnelles. Dalí étudie et utilise
les possibilités des nouvelles découvertes scientifi ques,
surtout celles relatives à la troisième dimension. Il s’intéresse
à tous les procédés qui ont pour but d’offrir au
spectateur l’impression de plasticité et d’espace ; avec
la troisième dimension, il aspire à accéder à la quatrième,
c’est-à-dire à l’immortalité.
1970
Il tient une conférence de presse au musée Gustave Moreau
de Paris où il annonce la création du théâtre-musée
Dalí de Figueres. Le musée Boijmans-van Beuningen de
Rotterdam organise pour lui une grande rétrospective,
qui pourra être admirée l’année suivante à la Staatliche
Kunsthalle de Baden-Baden (Allemagne).
1971
Inauguration à Cleveland (Ohio), du musée Dalí qui accueille
la collection d’A. Reynolds Morse. Il publie, sous le
titre Oui, une anthologie de textes de différentes époques.
1972
La première exposition mondiale d’hologrammes que
Dalí a créée en collaboration avec Dennis Gabor, est
présentée aux Knoedler Galleries.
1973
Au théâtre-musée Dalí de Figueres, un an avant son
inauguration, présentation est faite de l’exposition Dalí.
Son art dans les bijoux. Son livre Comment on devient
Dalí, avec un prologue et des notes d’André Parinaud,
est publié, ainsi que Les Dîners de Gala, par Draeger.
Le Louisiana Museum de Humlebeak organise une rétrospective
de Dalí, qui est ensuite exposée au Moderna
Museet de Stockholm.
1974
Il préface et illustre le livre de Sigmund Freud, Moïse
et le monothéisme. Le 28 septembre, le théâtre-musée
Dalí est inauguré.
1977
La maison d’éditions Draeger publie Les Vins de Gala.
1978
Il présente au Solomon R. Guggenheim Museum de
New York sa première peinture hyper-stéréoscopique,
Dalí soulevant la peau de la mer Méditerranée pour
montrer à Gala la naissance de Vénus.
1979
Il est nommé membre associé étranger de l’Académie
des beaux-arts de l’Institut de France. Inauguration
de la grande rétrospective de Dalí au centre Georges
Pompidou de Paris, ainsi que de l’« environnement » qui
est spécialement conçu pour ce centre. Au milieu des
années 80, il peint ses dernières oeuvres, fondamentalement
inspirées de Michel-Ange et de Raphaël, qu’il
avait toujours admirés.
1980
Du 14 mai au 29 juin, une rétrospective de Salvador Dalí
est présentée à la Tate Gallery de Londres, où sont montrées
un total de deux cent cinquante et une oeuvre.
1982
Inauguration de The Salvador Dalí Museum à Saint Petersburg
(Floride), propriété du couple Reynolds Morse. Le 10
juin, Gala meurt à Portlligat. Le roi Juan Carlos Ier le nomme
marquis de Púbol. Salvador Dalí s’installe au château de
Púbol.
1983
Une grande exposition anthologique, 400 oeuvres de
Salvador Dalí de 1914 à 1983, se tient à Madrid, Barcelone
et Figueres. Ses dernières oeuvres picturales datent
de cette période.
1984
Suite à un incendie au château de Púbol, Dalí transfère
défi nitivement sa résidence à la Torre Galatea, Figueres,
où il vit jusqu’à sa mort.
1989
Il meurt à Figueres, le 23 janvier 1989. Une grande rétrospective
Salvador Dalí, 1904-1989 est réalisée à la
Staatsgallerie de Stuttgart, qui sera ensuite exposée à
la Kunsthaus de Zurich.
Photo de Une : LIDO SERGE, portrait de Salvador Dalí, 1930