Richard TEXIER
Evénements liés à l'artiste
Richard Texier à la galerie Guy Pieters
Dès 1978, il conçoit ses premières œuvres conceptuelles en se prenant de passion pour des expériences surréalistes : relevés de lune, enregistrements lunaires, il réalise des peintures et des sculptures avec les notions de paysage, d’éléments et d’astres lunaires.Trois courants majeurs vont dès lors structurer ses recherches et son œuvre : l’hybridation, la conquête du ciel et la quête identitaire.
S’en suivent de nombreuses expositions, la première à New York dès 1983 ; il partage son temps entre Paris et New York, vit des années de travail intense exposant en France au Luxembourg, en Espagne, en Russie... inaugurant ainsi une pratique nomade. Des 1993 il expose au Japon, Nagoya en 1994, suivi d’Osaka, de Tokyo, et d’une première exposition à Taiwan. 1995 sera l’année du renouvellement : il « piste » l’objet d’usage, porteur de mémoire qu’il détourne, assemble au plomb, au bois, au verre et au bronze.
Une importante monographie voit le jour aux Editions de La Différence, signée par le romancier Patrick Grainville. Il crée dès lors un personnage tronc qu’il présente comme un manifeste : l’homme redevient intelligent quand il perd la tête.Son œuvre continue son parcours, s’intégrant dans de nombreuses collections privées et publiques.
De nombreux films et ouvrages sont dédiés à ses réalisations.En 1998, le Musée de la Marine exposera cent soixante œuvres.A partir de 2000, la sculpture prend une place de plus en plus importante.Il réalise ainsi en 2004, la huitième tapisserie des Droits de l’Homme, dont les précédentes avaient été tissées pour le bicentenaire de la Révolution : elle s’inscrira dans la collection du Musée du Président Chirac à Sarran.
En 2007 – 2012 il expose à Milan, au Grand Palais à Paris, à Hong Kong : avec sa pratique nomade qu’il ne cesse de poursuivre, il explore notamment les fonderies ancestrales de Thaïlande et crée les animaux bionisés.En parallèle, il conçoit un travail de créations et de réalisations avec ses Pantheo-Vortex (corpus d’images créées qui revisitent le règne animal, végétal, minéral et les sciences de la vie) qu’il ne montrera qu’à une poignée de responsables du milieu artistique.Restant dans son cosmos, Richard Texier développe un mode de pensée magique, jouant simplement avec les points cardinaux.« La seule manière de sortir du temps est de partir dans l’espace » écrivait le romancier américain William Burroughs.