| Retour

Éric MASSHOLDER

« Le fait que je ne comprenne pas moi-même le sens de mes peintures, au moment où je les réalise, ne veut pas dire qu’elles n’en n’ont point... », précise Eric Massholder, voulant mettre en évidence le rôle de subconscient dans la construction de ses tableaux.

Sa peinture est colorée, les techniques, les formes, les matériaux qu’il emploie sont multiples et autant de prétextes pour ouvrir la porte à ses rêves et mettre en scène ses visions, ses peurs, voire dénoncer les vices et les angoisses d’une société qui a perdu ses repaires.

Elle est souvent le théâtre d’une série de métamorphoses, de brouillages ou de déformations dans lesquels tous les ordres de la création, humain, animal, végétal et minéral, se fondent les uns dans les autres révélant la complexité du monde qu’il soit réel ou virtuel, et de la vie, qu’elle soit vécue ou fantasmée. La vigueur et la spontanéité de son geste est la plus souvent au service d’une palette expressionniste dans la plus pure tradition allemande. Violence graphique ; Irréalisme de la couleur. Primitivisme, à la manière de sa sculpture.

A l’opposé de cette violence, mais dans une problématique tout à fait identique, son dessin est raffiné, architecturé, et vient équilibrer l’œuvre et le personnage.

Photo de Une : © DR
Source : http://www.galerieduforum-monaco.co...

pub