Gianmaria GIANNETTI
L’art de Giannetti n’est pas facile à interpréter (mais depuis quand le véritable art l’a-t-il été ?). Sa poésie devient peinture quand il n’a plus assez de mots et sa peinture devient poésie quand les couleurs s’épuisent et qu’il n’y a pas de magasins ouverts pour racheter les tubes.
Derrière lui une longue expérience des salles d’expositions du monde intier, par exemple de la Silver P Gallery de New York (et l’on sait que quand on entend parler de New York, ça fait tilt dans la tête des passionnés d’art) ou de la renommée Galerie Monteoliveto de Naples.
Ses tableaux et ses dessins révèlent une enfance perdue et plus jamais retrouvée ; peut-être réélaborée, digérée et transformée en chaos moderne et plus qu’adulte, mais qui conserve la force inarretable du mauvais garçon exclus de l’école, il y a tant d’années de cela. Les toiles semblent parfois des tableaux d’école barbouillés par dépit, car il n’existe pas de lignes ordonnées dans la tête d’un rebelle.
Combien d’entre vous se croiraient capables de lui dire qu’il est temps de grandir ?
Et si grandir signifiait ne plus être artiste ?
Frank IODICE
www.frankiodice.it