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Franck OLIVAS

Il étudie l’art du nu depuis quelques années. Il mène plusieurs projets simultanément dans un style toujours épuré.

Il considère le nu comme un mode d’expression, une représentation de la sincérité et de la liberté. Très influencé par les principes du Tao, dans les rapports des matières au vide, les interactions et l’équilibre des contraires. Il veut dans cet idéal que ses images soient des manifestations, des combinaisons d’essence et de substance. C’est une manière de ne pas séparer les concepts du corps de l’esprit.
Il vise dans l’image un équilibre esthétique, subtil, provoque des rapports entre le corps et l’espace, recherche une harmonie dans les relations entre le vide et la plénitude.
Et sa poésie s’exprime dans un univers d’analogies et d’oxymores, dans le verbe autant que dans l’image.

Il résulte de la transcription de son regard, l’essence même de l’expression corporelle, de l’émotion au trouble, de la gêne au fantasme. Une certaine forme d’intelligence latente qui permet de perturber au-delà des apparences et des évidences, sans user des facilités de la provocation.

Franck Olivas arrête les regards, et sollicite la faculté d’observation. Il éduque l’œil dans la dualité du sensible et de l’intelligible. La beauté n’est plus une finalité extrinsèque, mais le point de départ d’une réalité intrinsèque, une intimité dévoilée à la lumière. Un secret révélé à sa solitude. Un début qui recommence à chaque fois. Une modestie qui s’affiche et s’affirme. Le don qui s’échange. Une multitude de paradoxes tellement logiques ! Une preuve d’humilité. La subjectivité libérée…

CORPS à CORPS -

Ou les dualités de l’identique

 ?
Franck Olivas apparaît comme un inventeur d’inutile, épanoui dans une science aux lignes inexactes et aux courbes parfaites.

Le corps offert à ses yeux est devenu une matière qui réagit avec la lumière, s’est installé dans l’espace, et a rempli son vide. L’être et la chose, le contenu et le contenant sensible, des photographies de désirs de liberté, Franck Olivas vous montre un peu d’infinité. Voyez-la grande, voyez-la petite. Approchez-vous, éloignez-vous. Ouvrez grand les yeux, fermez les aussi.
Son regard a prélevé des portions chimériques pour en fabriquer d’autres en respectant la symétrie axiale comme la vie dans son début. Il a provoqué des réactions esthétiques des corps sur eux mêmes, ils sont devenus la note unique et variable à l’infini d’une mélodie particulière. Comme l’harmonie née de l’équilibre du mouvement et de l’immobile, ses images en s’associant les unes aux autres jouent une partition silencieuse. C’est un moyen d’expression rituelle, un détournement de l’image du corps qui l’exalte spontanément, et signe la victoire de l’esprit, non pas sur le corps qui est devenu son allié, mais sur lui-même.
Ainsi dématérialisé, il est donné au corps la possibilité de se faire aussi oublier, et de voir apparaître sa valeur d’essentiel. Comme on oublie le sens des mots pour s’approcher de la vérité.

« Compositions et anamorphoses »

" Il y a dans les photographies de Franck Olivas une suite de lignes sensuelles mais aussitôt cassées : éros et conduite de deuil. On ne peut désormais plus s’agripper à l’image comme planche de salut : ses jeux de miroir nous font chavirer, bref l’artiste méduse notre radeau. S’engendre à la surface des trompe-l’œil un étrange tour de passe-passe entre l’âme (faute de mieux) et le corps, qui dans la plaisir-douleur mêle sans les confondre le jeu des lignes pour mieux nous perdre de dedans. Le tout en des battements cérémoniels de mesure et de démesure qui viennent déranger nos sensations et notre vision.
Dans les marges substantielles (le blanc ou le noir) que le devenir de l’œuvre incorpore, Franck Olivas fore en retrait ces images comme s’il appliquait l’espace sur lui même. Rencontre blanche, contact noir : toujours en retrait mais sans rien de trop. Juste ce qu’il faut afin d’enfouir et de déployer.
(…)
De la sorte Franck Olivas nous force à évaluer nos forces, nos faiblesses, notre violence, notre envie. Il y a là autant prise de vue (comme un rapt photographique stratégique bourré de leurres) et prise par le ventre.
L’artiste se et nous met en aptitude de voir l’impossible et de découvrir dans le contour le centre et le centre dans les contours.
(…)
Emerge une figuration lente qui est substance, conduite forcée, retour sans l’aller là où surgit l’apaisement du blanc par le noir et du noir par le blanc en une sorte lumière étrange, "Lumière et non éclairage" comme disait Bram van Velde.
Plus que de traces il faut alors parler de partition de lumière dans ce qui tient à la fois de l’épaisseur, de l’union et de l’exclusion, bref du principe même de l’anamorphose où tout se joue dans un dévoilement de ce qui n’appartient pas de connaître.
(…)
D’où sinon la seule du moins une question majeure que pose l’œuvre - Que cherches-tu ? - Peu importe. - Qui es-tu ? - Je l’ignore. - Où iras-tu ? - Là où pleurent ou jouissent les hommes."

 J-P.G-P
 ?

EN CORPS INCONNUS -

Performance publique -photographique et chorégraphique


En Corps Inconnus 1

De corps en corps

Images des traces laissées sur des surfaces sensibles, au gré de leurs émotions primaires, les mouvements sont nés. Les gestes ont été stoppés par les éclairs volontaires de Franck Olivas, pour former des fractions imagées du temps, des messages instantanés du corps.
L’expression corporelle s’est retournée contre elle-même ! Les mouvements qui donnaient du sens oubliés, c’est la sensibilité qui a crée les mouvements…
L’être nu était décidé à donner un moment de vérité. Il n’avait rien à cacher, aucun code à bafouer… il n’a pas eu à se protéger, d’aucune menace ni perversion. Il a écrit une histoire. Au premier essai…
Il a créé la phrase sans avoir à la relire, sans corriger ce que son esprit lui avait dicté dans l’élan spontané.

A corps perdu

Le corps est entré dans une phase de sublimation…
Qui aurait pu croire que la pensée pouvait se loger dans une enveloppe si souple et volatile ?
L’essence de la substance, le souffle qui provoque d’étonnantes manifestations… Franck Olivas croit l’avoir vu ! Il est sorti de lui-même. Il s’est mélangé avec lui-même, s’est séparé, touché… Il s’est affronté. Il a repris ses distances.
Face à face, et tour à tour dos à dos… Ce corps à corps est devenu petit à petit, tout simplement tout…
Matière et énergie, ombre et lumière.
La calligraphie a cédé la place à la chorégraphie, l’environnement est devenu un son, dont elle est l’unique témoin.
L’éphémère dure grâce à l’empreinte, pour révéler la dualité du corps et de l’esprit, et dans l’équilibre de l’un et l’autre, l’harmonie.

Franck OLIVAS

Né le 3 Août 1970 dans le Val de Marne, Franck Olivas, vit et travaille actuellement dans le Var.
La photographie a occupé une place grandissante dans sa vie. Un moyen de satisfaire sa curiosité, et son envie de connaissance, dans un premier temps, elle est devenue une manière de montrer son émerveillement pour les choses qui s’offraient à ses yeux. A présent c’est un besoin de créer et d’exprimer sa liberté, de clamer son indépendance d’esprit, qui l’anime.

Formations

Etudes scientifique et médicales, doctorat en médecine vétérinaire. Thèse soutenue sur le thème de l’acupuncture appliquée aux animaux domestiques.
Photographe autodidacte, Poète plasticien.
A ce jour, Franck Olivas à mis fin à douze années d’activité de vétérinaire praticien, pour se consacrer entièrement à la photographie.
Il a suivi en 2010 une formation continue au centre Iris pour la photographie à Paris, afin de valider ses acquis techniques et de confirmer ses choix artistiques.

 Franck Olivas-Caillard

 Tel : 06 12 29 83 83

 Mail : [email protected]

 Web : www.franck-olivas.com

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