Stéphane FREISS
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Son diplôme du Conservatoire national supérieur d’art dramatique lui ouvre les portes de la Comédie- Française en 1986.
A la même époque, Philippe de Broca lui offre dans « Chouans » le rôle qui lui vaudra le César du meilleur Espoir en 1989.
Son audace, son exigence et son goût pour les personnages complexes attirent certains des plus grands réalisateurs français et étrangers parmi lesquels Agnès Varda, Jacques Deray, Pierre Granier-Deferre, Giuseppe Bertolucci, Claude Berri, Dany Boon, Claude Miller, Steven Spielberg, Clint Eastwood ou encore François Ozon.
Depuis la fin des années 80, il alterne cinéma et théâtre : en 1992 « C’était Bien » de James Saunders lui vaut le Molière de la Révélation Théâtrale puis s’enchaînent les succès aux côtés de metteurs en scène ou d’auteurs tels que Eric-Emmanuel Schmitt, Roger Planchon, Alfredo Arias, Bernard Murat, Yasmina Réza, Jacques-Pierre Amette ou encore Jean-Louis Martinelli avec qui il crée « Détails » au théâtre des Amandiers à Nanterre.
En 2005, son rôle dans « Brooklyn Boy » de Donald Marguliès lui vaut une nomination au Molière du meilleur acteur. A la télévision il s’illustre dans des registres comiques (« La loi selon Bartoli ») et dramatiques (« Papillon Noir »).
En 2010, Laurent Jaoui lui offre l’occasion d’incarner pour la 1ère fois à l’écran l’écrivain Albert Camus.
Il a réalisé en 2011 un court-métrage intitulé "It is Miracul’House" et se prépare à tourner son premier long-métrage en tant qu’auteur-réalisateur.
Photo de Une : © R Stephane-Ruet
