Grasse : Allons au théâtre en janvier !

Haut lieu du spectacle vivant, le Théâtre de Grasse, propose comme toujours de beaux spectacles pour bien commencer l’année 2012. Tout d’abord, Zingaria, pour un concert de musique tzigane, le jeudi 5 janvier à 19h30. Embarquement pour les plaines orientales de la Russie, la Roumanie et la Hongrie ! Un voyage enivrant aux sonorités vagabondes, qui vous mènera jusqu’au jazz manouche. Lick a plus d’une corde à son arc de talents : auteur, compositeur et interprète, il crée le groupe Zingaria avec son fils et trois autres musiciens et écume depuis plus de 40 ans, scènes et festivals, offrant et transpirant les joies et les peines de tout un peuple. Les 7 et 8 janvier, Bruno Abraham-Kremer « est » Romain Gary dans « La promesse de l’aube ». De Varsovie à Paris, en passant par la Buffa à Nice, l’acteur-conteur, (directeur artistique du Théâtre de l’Invisible) , peint le portrait terriblement humain de l’actrice russe Nina Borisovskaia, héroïne du quotidien, amoureuse solitaire et fidèle… Et grand amour de sa vie : sa Mère.

Rendez-vous futuriste, visionnaire et philosophique les 12 et 13, Julie Bérès et la Cie des Cambrioleurs s’interrogent sur les manipulations génétiques, la fécondation in-vitro jusqu’à l’immortalité dans « Notre besoin de consolation ». La séance se poursuit avec un ciné-concert à 19h30 les lundi 23 et mardi 24, une cure de jouvence réjouissante pour cinéphiles en herbe, magique et poétique avec les « Mondes animés II » de la Cie Théâtre du Mantois. Un spectacle ludique et décalé pour les petits et grands, mêlant courts, animation, création sonore et jeu d’acteurs. Et pour clôturer ce mois de janvier au TDG « Comment ai-je pu tenir là-dedans », Jean Lambert-Wild revisite « La chèvre de Monsieur Seguin », plus vertigineuse que classique. Quand le désir de liberté brûle et habite les acteurs, le spectateur, lui, reste blotti dans son fauteuil jusqu’à cette fin inéluctable dont il serait bien impossible de se priver.