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Carnaval 2009 : roi des Mascarades !

Parmi le milliers d’évènements culturels, festifs ou sportifs qui se déroulent toute l’année à Nice, le Carnaval est le plus important de la Côte d’Azur en hiver.
Modernité et tradition sont les maîtres mots d’un Carnaval en phase avec son temps : l’ouverture le week end dernier a tenu toutes ses promesses : soleil, fleurs, confetti, milliers de personnes déguisées, chars géants et rires sonores... La Reine des Mascarades et le Roi n’attendent plus que vous !!!

Nice en fête !!!

 L’édition 2009, du 13 février au 1er mars, en est l’exemple parfait. Modernité avec son cortège d’innovations, de nouveautés, tout en restant attentif à la sauvegarde de l’environnement.

 Tradition avec le retour de symboles forts du Carnaval de Nice.
La volonté affichée d’un Carnaval qui se réapproprie la
Ville et d’une ville qui se réapproprie son Carnaval va se
vérifier en tout point avec des opérations comme le
concours des plus belles vitrines primées dans chaque
territoire ; le retour des carnavals de quartiers… Ainsi,
chacun peut devenir acteur de la fête !!

Photo Office du Tourisme & des Congrès de Nice.

Quelques signes importants stigmatisent le nouvel influx donné au Roi des Mascarades : le retour sur la Place
Masséna où trôneront le Roi et, nouveauté, la Reine
pendant toute la durée des festivités*
 ; les animations
visuelles Place Masséna, sur grand écran et supports
recyclables, maintiendront l’esprit Carnaval trois
semaines durant, jour et nuit ; le retour des batailles de
fleurs sur la Promenade des Anglais avec des tribunes
plus étendues.

- * L’élection de la Reine du Carnaval a eu lieu le 5 février 2009 .
La nouvelle Reine est :
 Marine La Spesa
 Costume : « Explosion »
 20 ans, 1 m 77
 Activité : fin de sa formation d’hôtesse de l’air
 Loisirs : cinéma, shopping, voyager
 Projet : devenir hôtesse de l’air en France ou à l’étranger
 Origine : Nice, vit à Vence
 3 ème participation au Carnaval de Nice
 1 ère participation à l’élection de la Reine
 Motivation pour devenir Reine du Carnaval 2009 :
« C’est un honneur de représenter le Carnaval de Nice 2009 »
En 2008, Marine a réalisé une étude sur la création d’un
musée du Carnaval à Nice »

Vous la retrouverez sur les batailles de fleurs dès le 14 février !

 Evidemment, un Carnaval résolument tourné vers l’enfant,
futur garant de la pérennité de cette tradition
presque millénaire. Le Roi et la Reine, lors de leur sortie,,
seront entourés d’un millier d’écoliers qui réalisent
conjointement un travail sur sa valeur patrimoniale et
artistique. Le Jardin ludique va connaître un réel essor en
proposant des ateliers spectacles en arts de la fête dans un
décor où l’imaginaire est roi. La journée de Mardi-gras
sera un jour de liesse dignement célébré.

 Cette période donne une merveilleuse opportunité de
découvrir Nice en hiver : la douceur du climat, la
luminosité du ciel et l’art de vivre sur la Côte d’Azur. Afin
de mieux profiter de ses sites, son patrimoine culturel et
artistique foisonnants, sa gastronomie…, tout détenteur
d’un billet Carnaval reçoit 10 % de réduction sur l’achat
de la carte Nice Riviera Pass, sésame de découverte de la
région.

Rayonnement du Carnaval

Le rayonnement de Carnaval n’est pas un vain mot. Connu et
reconnu aux quatre coins du monde, il tisse aussi des liens très
étroits avec les autres carnavals du monde, comme Laval au
Québec, la Nouvelle Orléans, Pasto en Colombie..., et particulièrement
en 2009, Rio.

Photo Office du Tourisme & des Congrès de Nice.

En cette année de la France au Brésil, Nice et son carnaval
seront représentés à Rio par une délégation officielle conduite
par Rudy Salles, Adjoint au Maire, Délégué au Tourisme et aux
Relations internationales de la Ville de Nice. Les instances
brésiliennes et françaises sur place comme la ville de Nice et
l’Office du Tourisme et des Congrès, organisateur du Carnaval,
soutiennent cette opération menée par Alexis de Vaulx, responsable
du projet.
Déjà, un travail spécifique a été effectué par Cahé Rodrigues, le
directeur artistique de l’école de Samba « Grande Rio » qui
consacre les huit chars aux symboles de la France de même que
les costumes des milliers de participants. Afin que le char dédié
au carnaval ami soit conforme à la tradition, il a été réalisé avec
le concours d’Annie Sidro, historienne du Carnaval, et de
Cédric Pignataro, carnavalier niçois.

2009 L’année des nouveautés

Photo Office du Tourisme & des Congrès de Nice.

Cette fête populaire a acquis une renommée internationale par la qualité de ses
prestations, l’audace de ses choix et l’originalité de ses animations. Resté le
synonyme de l’imaginaire et du burlesque, le Carnaval attire chaque année, autour
de Mardi-Gras, plus d’un million de spectateurs.

 Thème

Le thème est le fil conducteur du Carnaval, il initie
l’homogénéité créative des chars. En 2009, "Roi des
Mascarades" évoque l’art du travestissement dans
toutes ses acceptions : porter un masque certes,
comme se mettre en scène. Le Carnaval atteste ainsi
qu’il n’est plus le seul royaume du simple
déguisement voire du changement complet
d’apparence, tout cela est exprimé dans une fantaisie
novatrice et délirante….

 Maquettes

Cette année, l’identité visuelle sera conjointement
donnée par des dessinateurs de grands journaux
internationaux (Financial Times, l’Unita ou the Wall
Street Journal…), témoins privilégiés de leur temps, et
des artistes de talent ayant une maîtrise de la culture
locale (Moya, Broquet…).

 Parcours

Lieu emblématique du Carnaval, la place Masséna
retrouve les corsi carnavalesques, point de départ
d’une boucle autour du jardin Albert 1er. Le Tram, lui
aussi, fera son carnaval, s’arrêtant pendant les corsi
aux abords de la fête grâce à un service relais.
La Promenade des Anglais, en bord de mer, redevient le théâtre des batailles de
fleurs pour une boucle plus longue dont le départ s’effectuera en simultané à de
la Maison du Département (chaussée Nord) et de l’hôtel Négresco (chaussée Sud).
Quant aux flancs de tribunes, ils seront le support d’une exposition liée au Carnaval.
Les cortèges apporteront, innovation, énergie, arts de rue, qui se déclinent à l’infini,
dans un nouveau concept d’environnement musical.

 Développement durable

Les animations visuelles sur la place seront, côté fontaine, sur un grand écran de 80 m2
qui diffusera, entre autres, le journal quotidien du Carnaval, et, côté carré Masséna, sur
d’immenses « toiles mesh meller », sortes de tentures maillées non-occultantes, supports
aux visuels inspirés par la manifestation.
LED, fils lumineux et matériaux à basse consommation seront, bien sûr, les témoins
d’une volonté d’être plus attentifs au développement durable. Les bâches, de plus de 60
m de long chacune, seront entièrement recyclées en sacs conçus par un designer de renom
et vendus au profit d’une association caritative.
Il est vrai que depuis toujours le recyclage est le premier invité du Carnaval comme le
carton-pâte fait de cartes postales défectueuses et de journaux trempés dans une colle de
farine. Aujourd’hui, ces procédés perdurent, ils sont suivis du recyclage des métaux et
machineries... Il en va de même jusqu’aux confetti. L’atelier de couture fait de même avec
les tissus et les accessoires qui vivent plusieurs carnavals sous des formes différentes…

 Art de la rue

Les troupes d‘art de rue, plus nombreuses sur ce circuit allongé, répondront à cette
volonté d’ouverture sur le monde. Le cocktail est ainsi décliné en un tiers de professionnels,
un tiers d’amateurs et un tiers de locaux. Des artistes reconnus déambuleront.

Photo Office du Tourisme & des Congrès de Nice.

Ainsi,
le groupe des Tambours et danses folkloriques ou celui des Acrobates aux masques de
l’Opéra de Pékin feront une escale dans leur tournée européenne. Le carnaval de Lutton,
celui de l’Ile de Wight ou la délégation de Szeged -Hongrie- contribueront à renforcer les
liens avec leur pays. Les spectaculaires prestations des Plasticiens volants, des
Vernisseurs ou encore du Dragon de la Baie des Anges magnifieront les corsi. De même,
les tribunes déborderont d’énergie portée par les artistes qui les animeront.

 Jardin ludique

Le jardin ludique, dans le square Yitzhak Rabin proche du Théâtre de Verdure, sera très
accueillant, enrichi par les décors « Billevesées et Estaminet » de la Cie Picto facto.
Ouvert tous les jours de manifestation, de 11 h à 17 h, il offrira, pêle-mêle, les ateliers
spectacles gratuits : ainsi coiffeurs fous, chapeliers, Siméon le magicien, maquilleurs,
potier et aussi des Carnavaliers livreront leurs secrets… jusqu’aux animations musicales
de fin de corso.
Mardi-gras sera une journée très particulière pour le jardin qui s’ouvrira aux familles dès
11 h avec la carnasocca et des animations qui se poursuivront jusqu’à 17 h.

Corso Carnavalesque

 Vendredi soir, Sa Majesté Carnaval arrive sur la place Masséna pour prendre les clés de la
ville annonçant le règne de l’éphémère ; alors, toutes les folies sont permises, l’originalité
et l’exubérance sont de rigueur.

 Le corso se compose de 20 chars conçus selon le thème et d’environ 180 « grosses têtes »
dont 80 en carton-pâte ; il devient un défilé bigarré aux couleurs éclatantes auquel se
mêlent les arts de rue et groupes musicaux venus du monde entier. Le soir, tous les chars
sont éclairés, les corsi illuminent alors le coeur de Nice.
Au dernier soir, selon la tradition, Sa Majesté Carnaval
défile seule, avant d’être brûlée sur un bûcher en mer
ou parfois sur la grève. Un feu d’artifice sonorisé est
alors tiré sur la Baie des Anges.
 Chaque Carnaval est une production originale
éphémère. Être carnavalier n’est pas un métier, mais
une passion, une vocation. Le vaste atelier dans lequel
oeuvrent ces artisans, nommé la « Maison du
Carnaval », se transforme en un lieu magique pour
quelques mois. Ce travail est le fruit d’une
collaboration avec un coordinateur artistique issu du
cinéma et de la publicité.

Photo Office du Tourisme & des Congrès de Nice.

Si les procédés, les techniques et les matériaux
nouveaux ont permis la mécanisation, l’articulation
et la modernisation des sujets, les fondements de la
fabrication des chars et des « grosses têtes » sont les
mêmes qu’à l’origine.

Photo Office du Tourisme & des Congrès de Nice.

La création d’un personnage en carton-pâte répond à
des techniques ancestrales : dans un moule, les
couches de papier sont successivement collées les unes
sur les autres. Ensuite, les peintres donnent la véritable
signature à cet art niçois nuancé, puis les costumières
apportent la touche finale.
L’exigence artistique étant toujours plus grande, les
carnavaliers s’adjoignent les compétences de
sculpteurs afin de parfaire la qualité et la beauté des
chars !

Bataille de Fleurs

 En 1876, Andriot Saëtone créa la 1e bataille de fleurs sur la Promenade
des Anglais. Elles ont gardé ce cadre prestigieux depuis. À l’origine, elles
prenaient la forme de simples échanges de fleurs et, peu à peu, se
muèrent en un véritable spectacle.
Initialement, les batailles de fleurs furent créées pour divertir les
premiers touristes représentant du gotha européen, puis elles furent
maintenues pour honorer le travail des producteurs locaux, cher à
Alphonse Karr, écrivain-botaniste, attaché à Nice.
Aujourd’hui, cet évènement valorise la qualité et la grande variété florale
azuréenne puisque 90 % des fleurs utilisées sont produites localement.
Les chars, au nombre de 20, entièrement fleuris paradent sur la
Promenade des Anglais entre l’avenue des Phocéens et l’hôtel Négresco.
 Sur chaque char, des mannequins costumés lancent 80 à 100.000 fleurs au public enthousiaste : glaïeuls, tokyos, mimosas, gerberas, marguerites,
roses, oeillets...
 Ces batailles sont à l’unisson des chars de carnaval, un cortège de mises
en scène végétales sur le même thème. Leur réalisation représente un
long et méticuleux travail, pourtant effectué dans un délai fort court par
les maîtres de l’art du piquage que sont coriandoli
les fleuristes. Les costumes naissent dans un atelier de création qui leur
est entièrement dévolu. Ce sont des créations uniques conçues comme
pour le théâtre.
Cette manifestation représente un spectacle unique au monde, elle
compte parmi les fêtes les plus renommées de la Côte d’Azur. Nice
exporte dans le monde entier ce savoir-faire de l’élégance, de la beauté
et du charme des batailles de fleurs.
L’Election de la Reine annonce le début des festivités. Douze jeunes
filles, parmi des mannequins de batailles de fleurs, se concourrent afin de
représenter Nice et son Carnaval une année durant.

Histoire du Carnaval

 Origines
La tradition du carnaval nous ramène au Moyen-Âge. L’étymologie du mot « carnaval »
la plus communément retenue est « carne levare », « enlève la chair ». À cette époque,
les Niçois, avant de jeûner pendant 40 jours, selon la tradition catholique du Carême,
profitaient d’une cuisine riche et copieuse.
Cette période festive était accompagnée d’une série d’animations :
bals, mascarades, danses, farandoles, feux de joie, exhibitions
diverses. Il était alors de mise de se moquer de tout et de tous aux
dépens de chacun, caché derrière des masques, protégé par des
déguisements et ce, jusqu’au Mardi-Gras.
La première mention retrouvée de ces réjouissances remonte à 1294,
lorsque Charles d’Anjou, Comte de Provence, signale avoir passé à
Nice « les jours joyeux de Carnaval ».
Au XVIIe siècle, les excès ont rapidement été contrôlés par les « Abbés
des Fous » chargés, par le clergé, de canaliser la liesse populaire. Sous
l’influence du Carnaval de Venise, le Carnaval de Salon se développe
comme les « Veglioni » au détriment des distractions de la rue. Les
fêtes de Carnaval furent interrompues lors des grands évènements
politiques et militaires qui ont marqué l’histoire comme durant la
Révolution française ou le 1er Empire.
En 1830, un 1er cortège fut organisé en l’honneur de Charles-Felix et
de Marie-Christine, souverains du Royaume de Piémont Sardaigne.
La trentaine d’équipages défilant pour le roi et la reine annonçaient le
futur déroulement du Carnaval. Jusqu’en 1872, la fête battit son plein,
dans les rues de Nice, au gré des inspirations de chacun : la foule
déguisée se bombardait de confetti de plâtre, de farine, d’oeufs.
En effet, impossible d’envisager un carnaval sans confetti. La mode
ne fut pas toujours à ces légères pastilles de papier colorées. Vers
1830, il y eut les "Coriandoli", friandises coûteuses, qui furent donc
rapidement remplacées par des oeufs remplis de suie ou de farine, des
haricots ou pois chiches jusqu’à l’apparition des confetti en plâtre.
Dangereux, ils furent définitivement proscrits en 1955 et remplacés
par du papier pour la plus grande joie des protagonistes.
* Sources bibliographiques : Carnaval de Nice, Tradition et modernité d’Annie Sidro ; Recherches Carnaval de Franck R. et archives OTCN

Carnaval de l’ère moderne

En 1873, le Niçois Andriot Saëtone prit l’initiative de fonder le « Comité des
Fêtes » qui, sous le patronage de la municipalité, fut chargé d’organiser et
donner de l’ampleur aux festivités. Des cortèges de chars, des tribunes
payantes, une mise en scène structurée... firent leur apparition.
Ainsi, le 23 février 1873, Carnaval 1er entre dans la ville. Le Carnaval
moderne était né, auquel Alexis Mossa et son fils Gustav Adolf apportèrent,
jusqu’en 1971, un étonnant particularisme, actualité, grotesque et fabuleux,
réalisant les maquettes des chars les plus spectaculaires qui aient défilé à
Nice.

 Le 14 février 1882, Sa Majesté « Triboulet » fit une entrée triomphale dans la
cité : le modeste pantin de paille et de chiffons, jusque-là spectateur immobile
sur la place de la Préfecture, participait pour la première fois au cortège,
trônant sur le « Char royal » identique à celui d’aujourd’hui.
Les cortèges se déroulaient au coeur de la ville selon une dizaine de parcours
différents et sitôt les animations terminées, la fête se prolongeait dans les
quartiers ; de petits chars créés pour l’occasion devenaient les symboles des
festivités plus localisées encore.

Photo Office du Tourisme & des Congrès de Nice.

Les premières et secondes guerres mondiales ont empêché Carnaval de
régner durant plusieurs années. En 1991, Carnaval devait être « Roi des Fous
 », mais la Guerre du Golfe l’oblige à renoncer également…

 Pour fêter le Roi de l’€uroland, en 2002, des Ymagiers issus de la presse européenne
et même mondiale ont été appelés à livrer leur vision du passage à
l’€uro. A évènement unique, choix de dessinateurs unique !
En ce début de siècle, le choix des thèmes, des dessinateurs, de même que la
réalisation des chars sont particulièrement soignés. Les carnavaliers ont ainsi
intégré de nouveaux matériaux, des technologies de pointe et la collaboration
de sculpteurs.

Programme

Cliquez et découvrez le programme du 16 au 22 février 2009
Photo Office du Tourisme & des Congrès de Nice.

 Mardi 17
 21 h – Corso Illuminé

 Mercredi 18
 14 h 30 – Bataille de fleurs

 Samedi 21
 14 h 30 – Bataille de fleurs
 21 h – Corso Illuminé

 Dimanche 22
 11 h – Carnasocca
 14 h 30 – Corso Carnavalesque

 Mardi 24 (Mardi-Gras)
 11 h à 17 h – Jardin ludique en Fête
 21 h – Corso Illuminé

 Mercredi 25
 14 h 30 – Bataille de fleurs

 Samedi 28
 14 h 30 – Bataille de fleurs
 21 h – Corso Illuminé

 Dimanche 1er Mars
 10 h 30 – Course des Garçons de Café
 11 h – Carnasocca
 14 h 30 – Corso Carnavalesque
 21 h – Incinération du Roi et feu d’artifice
Durée des défilés : environ 1 h 30.
Sous réserve de modifications.

 

Carnaval en chiffres

 La fréquentation

Office du Tourisme & des Congrès de Nice.

En 2008, l’affluence fut sans commune mesure avec plus de 600.000 personnes lors des diverses
manifestations. La fréquentation totale est estimée à plus d’un million dans la ville. Plus de
125.000 billets émis ont été vendus durant ce Carnaval, l’estimation des recettes globales est de
l’ordre de 1,75 M €. L’augmentation, par rapport à 2007, était de 10 %. L’ensembe des retombées
économiques est estimé entre 30 et 35 M € pour un budget global de 5 M €.

 La technique

31 tribunes seront situées entre l’hôtel Négresco et l’avenue des Phocéens sur la chaussée Sud.
Ainsi 8.224 places assises sont réparties sur 6 rangs. Les promenoirs se voient donc fortement
allongés pour les batailles de fleurs.
 7.351 places seront disponibles en Corso dont 3.850 sur la place Masséna.
Le cortège carnavalesque
  20 chars de 12 m de long sur 3 de large et de 8 à 14 m de haut
 les 4 chars en tête de cortège sont toujours le Roi, la Reine, Carnavalon et la Soufflerie, char
projetant des confetti
 2 chars plus petits sont des chars d’animation
 Une vingtaine de groupes différents chaque week-end participant aux corsi et aux batailles de
fleurs
 1/3 d’art de rue et de musiques niçoises et régionales
 1/3 de délégations musicales et 1/3 de troupes d’animation venues du monde entier
 20 tonnes de confetti seront utilisées sur les corsi et batailles de fleurs par les spectateurs et les
artistes… Ces flocons fétiches des corsi sont devenus au fil du temps les acteurs inévitables d’un
Carnaval réussi ; de nombreuses troupes et même quelques chars vont bombarder les cortèges
de pastilles multicolores et de fleurs….

Les Grosses Têtes

 180 « Grosses têtes » dont 80 en carton-pâte
 Leur poids varie entre 10 et 12 kg, moitié moins pour les GT faites en plastazote et d’un
dizième pour les structures gonflables
 Durant 3 semaines, elles effectuent l’équivalent d’un marathon
 Tout porteur de grosse tête traditionnelle dépense une énergie évaluée à un mégajoule pendant
la durée de la manifestation
Le char de bataille de fleurs
 Quatre à cinq mille tiges de fleurs fraîches, 90 % de celles-ci sont issues de la production locale,
mises en terre dès le mois de novembre
 Ses dimensions sont de 7 mètres de long sur 2 mètres de large et 6 de haut, tous modulaires
 72 heures de piquage, concentrées sur 2 jours et demi
 400 pains de mousse, 10 kg de fil de fer et 12,5 mètres de grillages de jardin
 2 mannequins par char lancent environ 20 kg de mimosa et fleurs coupées.

 Dates clés et thèmes

 1294 : Première mention du Carnaval par Charles d’Anjou, Comte de Provence,
 1830 : Premier cortège en l’honneur des souverains de Piémont-Sardaigne,
 1873 : Création du Comité des Fêtes et du 1er corso de Carnaval,
 1876 : Création de la 1e bataille de fleurs,
 1889 : Première affiche publicitaire du Carnaval de Nice,
 1892 : Apparition des confetti en plâtre,
 1905 : 1e chanson officielle du Carnaval,
 1921 : Premières illuminations électriques,
 1955 : Dernières batailles de confetti de plâtre,
 1984 : Carnaval fête ses cent ans de règne,
 1996 : Carnaval est organisé par l’Office du
Tourisme et des Congrès,
 2000 : L’ensemble du carnaval dessiné par
Sergueï du « Monde »
 2002 : Appel à des ymagiers, dessinateurs de
presse du monde entier,
 2005 : Toutes les manifestations ont lieu sur la
Promenade des Anglais,
 2007 : Gratuité des promenoirs lors des corsi.

 Les thèmes de carnaval...

 1990 : Roi du rire
 1991 : Roi des Fous - Annulation en raison
de la Guerre du Golfe
 1992 : Roi des Rois
 1993 : Roi de l’Europe
 1994 : Roi des Arts
 1995 : Roi du cinéma
 1996 : Roi de la musique
 1997 : Roi des sports
 1998 : Roi du cirque
 1999 : Roi du XXe siècle
 2000 : Roi des Odyssées.com
 2001 : Roi du IIIe millénaire
 2002 : Roi de l’Euroland
 2003 : Roi de la .comMedi@
 2004 : Roi de la Clonerie
 2005 : Roi du fol climat Merdaille et Cornipétant
 2006 : Roi des Dupes
 2007 : Roi de la Très Grande Mêlée
 2008 : Roi des Ratapignatas, Raminagrobis et autres ramassis
de rats masqués

Renseignements - Réservations- Plan de circulation

 Plus d’ informations et d’images de cette édition 2009 sur le site du Carnaval : http://www.nicecarnaval.com/photos.html

 Réserver en ligne en cliquant ici : https://reservation.nicecarnaval.co...

 Cliquez sur l’image ci-dessous et téléchargez le plan de circulation mis en place par la Préfecture pendant le Carnaval 2009

Cliquez et téléchargez le plan de circulation mis en place durant la manifestation

 Pour le grand public : Infos : 0892 707 407 (0,34 €/mn)
www.nicecarnaval.com / www.nicetourisme.com
[email protected]
 Pour préparer un séjour individuel : www.nicetourisme.biz

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