PARIS : Pink not dead, Stéphane Steiner

Pour sa troisième exposition, LE CABINET présente
PINK NOT DEAD, une exposition monographique
de Stéphane Steiner, dont la démarche est
tant sérielle que savamment éclatée.

Entre pures abstractions et représentations kaléidoscopiques
du monde qui l’entoure, Steiner
propose un travail polymorphe, sauvage, direct et
plein de référents.

Du dessin à la photographie via
la sculpture et la peinture, c’est à Mickey qu’il fait
connaître les plus grands supplices, à Van Gogh
les trips sous acid, aux objets du quotidien, une
pilosité inopinée ou un renversement très à propos.
L’exposition sera donc consacrée aux productions
alimentant quelques séries inachevées, déclinant
certaines autres, le tout participant d’un ensemble
en quasi-déséquilibre dont l’artiste semble toujours
se sortir par la technique et la folie, à l’instar
de peintures réappropriées qu’il détourne en leur
infligeant ses images mentales débridées.
– Le sous- sol sera, quant à lui, consacré à la vidéo,
« Le TOP 48, la Compil’ de Mattei » : une vidéo de
2h45 tournée en plan fixe dans son salon parisien
où il danse, pieds et torse nus, sur les rythmes
des musiques qui, de Tino Rossi à Philippe Katerine,
ont bercé son enfance, son adolescence ou
sa vie d’adulte.

Stéphane Steiner

– Né en 1963 à Nice
– Vit et travaille à Nice

Mon travail c’est apporter quelque chose aux
oeuvres d’art qui m’ont ému, ainsi que de rapporter
du réel (vécu ou pas) des vues et des éléments.

Je ne suis pas intéressé par les mediums
pour ce qu’ils sont, ni par les oeuvres en tant
que résultats de pratiques autonomes du reste
du monde ; mais en tant qu’outils de communication,
du dessin à l’audiovisuel via la sculpture,
la conception de ceintures, sous-vêtements,
invasions d’insectes, traces de gastéropodes,
articles funéraires, meubles, perruques, art culinaire,
pipes-à-eau et godemichés compris.

" Mon travail est un patchwork à tiroirs où le vieux
côtoie le neuf et le futur dans un cocktail où les
participants, réunis par le hasard comme une
recrue militaire déguisée, au chef invisible, anticiperaient
sur l’avenir avec des revenants, leurs
discussions interrompues par des extraterrestres
tentant de s’immiscer dans les débats sur
l’architecture, le sexe, Descartes, la conquête
de l’espace, les souvenirs personnels, Nietsche,
l’amour, sur ce que l’histoire a retenu de l’art, sur
ce qu’il a retenu de son histoire, la mort, la mutation,
l’immédiateté des échanges d’émotions
dans la musique d’improvisation, sur les sadoo
masoos, les derviches tourniqueurs et autres
zèbrés technoîdes travelos transis ; tout ce beau
monde progressant dans un dédale de salles
baignées du son d’un concert interminable de
Frank Zappa fricassé grive et grimé en Capitaine
Crochet, accompagné d’une tribu de musiciens
tziganes en attendant le retour de Van Gogh et
Hendrix qui sont encore partis avec les engins volants
non identifiés des voyageurs attéris.

Mon oeuvre
parle de cette résistance vaine contre l’invisible force imparable qui crée et anéantit tout, son double et l’autre, qu’est la vie."
Stéphane Steiner

- EXPOSITIONS PERSONNELLES
– 2009
* PINK NOT DEAD, Galerie Le CABINET, Paris
– 2008
* Biographie, villa Caméline , Helène Fincker communication, Nice
– 2004
* Dialogue, CRAC Languedoc Roussillion, Sète
– 2000
Stéphane Steiner, Galerie Neon, Bologne, Italie
– 1999
* Opus n°1, Galerie Soardi, Nice
– 1998
* 290 C, La Box, Bourges
* If 6 was 9, Villa Arson, Nice
* Galerie MDJ, Neuchâtel, Suisse
– 1995
* Artco, Ajaccio
* Nice Fine Arts, Nice
– 1994
* Killers, Mishkan le’omanut Museum of Art, commissaire Galia Bar Or, En * Harod, Israël
– 1993
* Stéphane Steiner, Villa Arson, Nice

Florent Mattei

– Né en 1970
– Vit et travaille entre Nice et Paris

LE SOUS-SOL de la galerie sera investi par le photographe, vidéaste et plasticien Florent Mattei, qui signe entre les murs de la galerie une installation plurielle et évolutive. Mattei présente sa compil’ : une vidéo de 2h35 dans laquelle il fait montre d’une grâce toute personnelle
sur son dancefloor domestique, donnant de la voix sur les tubes
qui l’ont marqué. Les vestiges du vernissage faisant foi, durant un mois et demi, Mattei devient le « parasite », celui qui ne veut plus quitter la fête alors que tout le monde est parti se coucher…

– EXPOSITIONS PERSONNELLES
– 2007
* Bouge - vitrine du Musée d’Art Moderne et d’art Contemporain (MAMAC) - Nice
– 2006
* Le parasite - galerie Espace A VENDRE - Nice
– 2000
* The world is perfect - galerie Frank - Paris
– 1999
* Vacances Bleues - Marseille
– 1995
* Culture du paysage - galerie Renoir - Nice
– 1993
* Musée de la Photographie - Mougins

A suivre à Nice

– La revanche des subsistances
Julien Blaine
en préfiguration de l’exposition :
« Un tri au MAC » MAC de Marseille (été 2009)
13 - 28 février 2009

– Plus belle la vie
commissariat de David Biard
Thierry Agnone, Olivier Babin, Julien Beneyton, Romain Bernini,
Le Gentil Garcon, Thierry Lagalla, Jean Luc Moerman, Eric Pougeau, Philippe Ramette, loic raguenes, Lionel Scoccimaro, Ida Tursic & Wilfried Mille, Jean-luc Verna, Kimiko Yoshida,...
13 mars - 16 mai 2009