Le rideau s’ouvre sur un salon bourgeois comme dans la plupart des pièces de Feydeau.
Les premières répliques des comédiens sont du même acabit, du classique se dit le spectateur lorsqu’il entend les premières répliques et banal !
Sauf qu’au bout de quelques minutes, tout bascule.
En fait, une troupe de comédiens répète une pièce de boulevard basique où il est question d’un gentleman cambrioleur qui s’est introduit chez un aristo. Le cocu, l’amant dans le placard rien ne manque sur l’échiquier pour que les rires fusent dans la salle. On entre alors dans le vrai sujet, la troupe sur scène répète à quelques jours de la première et rien n’est prêt. Qui plus est, la costumière est space, l’actrice principale est au bord du burn out à cause d’un jeune gringalet qu’on lui impose parce qu’il est le fils du producteur et le spectateur compatit au metteur en scène débordé par la situation !
L’imagination débordante de l’auteur Patrick Haudecoeur fonctionne à merveille. Les rires vont de pair avec les applaudissements nourris.