L’Avare

À la mort de son fils, Don Ambroise doit s’occuper de sa belle-fille Eugenia. Depuis qu’elle porte le noir, Eugenia s’ennuie et se languit. Elle est pourtant l’objet de toutes les attentions de nombreux prétendants : Don Ferdinand, futur docteur et ancien ami du défunt et, le puissant Comte de l’Isle et le Chevalier des Arbres, un curieux poète militaire. L’idée d’un mariage ne serait pas pour déplaire à Don Ambroise qui, ennuyé par l’argent qu’elle lui coûte, aimerait bien se débarrasser de sa belle-fille. Cependant, il se retrouve devant un double problème : s’il la laisse partir, il devra rembourser la dot de son mariage avec son défunt fils mais pour la remarier, il devra lui-même donner une dot ... Qui de ces trois personnages arrivera à conquérir le coeur d’Eugenia tout en convaincant Don Ambroise ?
Molière a tracé de main de maître les travers et le ridicule de l’avarice. Goldoni en a esquissé l’odieux dans cette pièce postérieure à celle de Molière.