Une adaptation énergique, rageuse et libre
Texte et mise en scène Vincent Macaigne.
Dostoïevski / Vincent Macaigne
Dans une Russie en proie aux bouleversements d’une fin de siècle où tout se mélange, l’espoir d’un monde meilleur, le nihilisme qui ne voit aucun avenir, le conservatisme d’une aristocratie qui ne cherche pas à comprendre, la parole de « l’Idiot » résonne étrangement. Elle fait rire ou fait pleurer, elle amuse ou énerve, inquiète ou libère ceux qui l’entendent. Elle résonne encore et toujours, sans qu’il soit nécessaire de la moderniser, par son mélange de violence et de douceur.
Elle transporte avec elle tous les questionnements qui vont traverser le plateau, amplifiée par l’engagement des acteurs, vivifiée par l’énergie d’un metteur en scène qui fait du théâtre le lieu de l’urgence d’un cri, d’un excès, d’un désir violent de partager avec les spectateurs les idioties d’un homme lumineux dans un monde de noirceur.
Autour du spectacle
Navette à l’issue du spectacle
le 17 et 18 octobre à 23h20
Départ rue Jobin 2 arrêts (Réformés puis Canebière-Bourse)