Dans cette programmation, nous avons sélectionné jusqu’à fin décembre quelques rendez-vous incontournables en faisant un choix forcément subjectif mais assumé !
Donc, le rideau s’ouvre sur… Fanny Ardant et Carlo Brandt dans la pièce « Impossible ». Adapté pour le théâtre par la comédienne, le dernier roman de Erri de Luca à avoir été traduit en français raconte les échanges entre un jeune juge et un vieil homme accusé d’avoir provoqué la mort « accidentelle » d’un randonneur. Les deux hommes se connaissaient, ayant appartenu quarante ans plus tôt à un même groupe révolutionnaire. L’interrogatoire judiciaire est le prétexte à une réflexion sur l’engagement, la justice, l’amitié et la trahison… (les 28 et 29 novembre).
Dans la pièce « Consentement », Ludivine Sagnier incarne Vanessa Springora qui, avant de devenir éditrice, fut la victime à 15 ans d’une relation toxique sous emprise avec Gabriel Matzneff. Adepte des très jeunes filles et du tourisme sexuel, le comportement de l’écrivain était connu du monde littéraire qui a fermé les yeux jusqu’au livretémoignage choc de Springora, paru trente ans après les faits, et qui envoya Matzneff devant les juges. (Du 15 au 18 novembre).
Dans « Le Tartuffe », Denis Podalydès (Orgon) et Christophe Montenez (Tartuffe) s’appuient sur la troupe de la Comédie française pour revisiter ce classique ‘que l’on ne saurait voir’ sans se rappeler ses cours de littérature au collège. Brillantes interprétation et mise en scène. (du 16 au 18 novembre).
« Un président ne devrait pas dire cela » fut un immense succès de librairie. Et provoqua, peut-être, la chute de François Hollande, qui s’était laissé aller pendant son mandat à des confidences sans filtre devant deux journalistes. Lesquels ont retransmis au mot près… les déclarations d’un président, normal, mais trop bavard. (7 et 8 novembre).
Après Avignon, « Richard II » du grand Shakespeare pose ses valises à Anthéa pour une seule représentation avec Micha Lescot dans le rôle-titre. Fresque historique, poème épique au cœur d’une saga familiale aux ramifications complexes, pour la couronne d’Angleterre. Et cette interrogation : jusqu’où peut-on repousser les limites d’une certaine éthique politique pour asseoir son pouvoir et sa légitimité ? (Le 24 novembre).
Et aussi les ritournelles bien troussées de Maxime le Forestier (17 et 18 octobre), l’électrique Izïa (21 novembre), humour grinçant avec Stéphane Guillon (15 décembre) et Sandrine Sarroche (10 et 11 novembre), poésie clownesque avec le « Slava’s SnowShow » (du 20 au 23 décembre), danse avec Noé Soulier et la compagnie de la grande Trisha Brown (5 décembre), avec le Ballet du Grand Théâtre de Genève (7 décembre).
Pour le reste de la programmation, se rapporter sur le site www.anthea-antibes.fr.
