Texte Jacques Gamblin avec Jacques Gamblin et les danseurs Audrey Aubert, Bastien Lefèvre • Collaboration artistique Anne Bourgeois • Assistante à la mise en scène • Domitille Bioret • Collaboration chorégraphique Catherine Gamblin-Lefèvre • Scénographie Alain Burkhart • Lumière Laurent Béal • Son Grégory Beller • Vidéo Sébastien Sidaner • Costumes Marie Jagou • Production Productions du dehors, Le Grand T, Maison de la culture d’Amiens, La Coursive Scène Nationale de La Rochelle, le Théâtre des Salins Scène Nationale de Martigues, MCB - Bourges, le Théâtre de l’Agora Scène Nationale d’Evry et de l’Essonne, le Théâtre de Coutances, L’Archipel - Granville, Théâtre Anne de Bretagne - Vannes, Château Rouge - Annemasse, le Centre Culturel de Cesson-Sévigné, La Comète - Châlons-en-Champagne
L’HISTOIRE
>>> Dans Tout est normal,mon coeur scintille, le personnage qu’a créé Jacques Gamblin plonge dans les abysses de la relation à celle qui n’est plus là. Qu’il soit fantaisiste, surréaliste ou scientifique, son point de vue sur les maux du coeur humain jaillit d’une question inlassablement adressée au public. Et quand les mots ne suffisent plus, quand le personnage n’en peut plus d’autant ressentir, ce sont les corps dansants qui visitent le mystère de nos battements de coeur. >Anne Bourgeois
CE QU’ILS EN DISENT
>>> Ce spectacle est un “voyage cardiaque”. On y rencontre une girafe, un ostéopathe, une musaraigne, un éléphant, une miss Picardie, un mouton de poussière, un trou du cul, un oreiller, une oreillette, un ventricule, une femme en jambe, une femme absente... Et parce qu’à force de parler tout seul, les mots se fatiguent et empêchent les bras de respirer. Quitte à être sans filet autant être léger. Bienvenue donc dans les mystères du coeur. > Jacques Gamblin
CE QU’ILS EN PENSENT
>>> Jacques Gamblin […] ne peut vivre sans ces moments très particuliers, exercices de haute précision qui ont des légèretés de plume mais sont lourds de secrets non résolus, de paroles tues, de blessures. Il écrit ses spectacles, comme il danse et comme il joue. C’est sur un plateau qu’il trouve et l’encre suit le geste. Il raconte, il invente, il s’adresse à la salle, il rencontre une girafe, un éléphant, il fait la musaraigne et... le Jacques, tout simplement. Il fait surgir ses jeunes jumeaux danseurs, Audrey Aubert et Bastien Lefèvre, figure du couple idéal, comme lui frêles et vifs. Il fait ce qu’il veut de son corps qu’il plie, ploie, se désosse ou évoque les blessés de la vie de Lourdes par la voix du petit garçon qu’il a été. Il croit aux cauchemars et aux nuages d’étoupe. Le rouge, en giclée violente, éclabousse le bleu du ciel du théâtre. Rouge sang et amour. Très drôle et tout à fait bouleversant. > Armelle Héliot, Le Figaro
Assis sur un tabouret, coincé dans son costume trop cintré, il parle des jambes de l’être aimé, et voilà que l’une des siennes se vrille en moulinets, battant le vide, comme détachée de lui. Il invite un couple de danseurs dans sa ronde, leur tourne autour, gourmand et curieux de leurs figures à l’unisson. […] En marge du duo, Gamblin danse et ne danse pas. Avec son corps, il dit alors le désir et la peur de l’autre mieux qu’avec ses mots. > Emmanuelle Bouchez, Télérama