Texte et mise en scène Alfredo Arias Traduit de l’espagnol par René de Ceccatty Avec Alfredo Arias, Carlos Casella, Sandra Guida, Alejandra Radano, Marcos Montes • Costumes Pablo Ramirez • Son Julius Tessarech • Lumière Patrick Debarbat • Arrangements musicaux Diego Vila • Accessoires Larry Hager Production Groupe TSE, Théâtre du Rond-Point - Paris.
L’HISTOIRE
>>> Cette pièce musicale retrace les épisodes rocambolesques et douloureux de la vie de Miguel de Molina, né dans une famille modeste en Espagne. Miguelito va quitter le foyer maternel pour devenir boniche de bordels. Entre les prostituées et les toréros, il apprendra l’art de divertir et de chanter. Ce qui le conduira tout naturellement sous les projecteurs.
CE QU’ILS EN DISENT
>>> C’est en lisant les Mémoires de Miguel de Molina, chanteur espagnol, que j’ai ressenti l’urgence de faire connaître la vie tortueuse de cet artiste. Persécuté par le régime franquiste, il quitte son pays pour un long exil qui le conduit jusqu’en Argentine. Il y rencontre Eva Peròn, femme du dictateur argentin, qui lui donne refuge. Ces dialogues, émaillés de musiques et chansons, font revivre ces deux marginaux, lumineux et uniques, qui ont défié l’Histoire avec les armes de la représentation théâtrale : lui avec celles qui sont propres à la scène et elle avec celles des coulisses du pouvoir. > Alfredo Arias
CE QU’ILS EN PENSENT
C’est dans la même verve que Mortadella qu’Arias mène Tatouage. Alfredo Arias est un écorché, il écorche, et utilise les armes appropriées : le tango, par exemple. Dans leur grande élégance, les acteurs chantent. Des tangos,
des chansons populaires espagnoles, de la nueva-trova cubaine, un zeste de Caetano Veloso, du music-hall américain et, évidemment, du Bowie en habit disco à paillettes. > Véronique Mortaigne, Le Monde
Visage inquiétant grimé de blanc, corps de mime, Arias dédouble son personnage (avec deux chanteurs impeccables) sur une musique de Diego Vila. Toute sa distribution, née à Buenos Aires, possède l’énergie qui sied au
music-hall. On craque pour cet insolent et mélancolique Tatouage, charmant pavé dans la mare des bien-pensants. > Odile Quirot, Le Nouvel Observateur.
Cet éclectisme est mené avec une enchanteresse maestria. Alfredo Arias est parvenu au sommet de son art : clown blanc et auguste, masculin et féminin, drôle et tragique, phénoménal Monsieur Loyal… > Fabienne Pascaud, Télérama.