Raymonda, le grand Pas classique
Raymonda est un ballet en 3 actes et 4 tableaux, chorégraphié par Marius Petipa et composé par Alexandre Glazounov alors âgé de 32 ans, dont ce sont les débuts en tant que compositeur de ballets. Le livret quant à lui est écrit par la comtesse Lydia Pachkova et Marius Petipa.
Malgré son grand succès dans son pays d’origine, il est d’ailleurs toujours au répertoire des compagnies russes, Raymonda ne sera présenté pour la première fois en Europe qu’en 1935 à Londres.
Depuis, il a été repris de nombreuses fois par des troupes du monde entier.
Lorsque ce dernier est créé à Saint-Petersbourg, au Théâtre Marinsky, en janvier 1898, Marius Petipa est âgé de 80 ans ! Pendant plus d’un siècle, Raymonda connaît régulièrement des arrangements scéniques qui témoignent de la confrontation infatigable des chorégraphes avec l’héritage classique de Petipa.
Les premières interprètes de ce ballet furent Pierina Legnani et Olga Preobrajenska, vous pouvez voir cette dernière sur la photo ci-dessous.
C’est le troisième acte, la scène du mariage, appelé « le grand pas classique » qu’Eric Vu-An a choisi de remonter, d’après la chorégraphie originale de Marius Petipa.
The Envelope
The Envelope fut créée en 1984 pour le Dance Theater Workshop de New York.
Cette oeuvre développe un humour original qui repose tant sur la gaieté des airs empruntés à Rossini que sur la gestuelle et sur les costumes. Huit danseurs cherchent désespérément à se défaire d’une lettre, ce qui autorise toutes les bizarreries et toutes les étrangetés chorégraphiques. C’est ce qui faisait écrire à Gérard Manonni dans le Quotidien de Paris, lorsque le ballet entra au répertoire de l’Opéra de Paris, en 1987 :
« cette lettre dont personne n’arrive à se débarrasser et que l’on se passe comme un ballon de rugby, qui vous colle aux doigts comme le célèbre sparadrap du capitaine Haddock dans l’Affaire Tournesol, devient un vrai personnage. »
Suite en Blanc
Ballet en un acte, sur une chorégraphie de Serge Lifar et une partition de Namouna d’Édouard Lalo, ce ballet a été créé en 1882 à l’Opéra de Paris. La première mondiale a été donnée le 23 juillet 1943 à l’Opéra de Paris. Ces dix études chorégraphiques dépourvues de tout lieu d’action entre elles, sont destinées à mettre en valeur des qualités techniques et d’expression des danseuses et danseurs de l’Opéra de Paris. En chorégraphiant Suite en blanc, Serge Lifar ne s’est soucié que de danse pure et de belles visions. Ce ballet a été repris sous le titre de Noir et blanc par le Ballet de Monte Carlo en 1946 et plus tard par le Ballet du Marquis de Cuevas.