Création collective du Teatr Licedei • Mise en scène Valery Mineev • Avec Olga Eliseeva, Alexander Gusarov, Kasyan Ryvkin, Marina Makhaeva, Elena Sadkova, Yulia Sergeeva • Scénographie Boris Petrushanskiy • Effets spéciaux Ravil Baygeldinov • Lumière Valery Brusilovskiy • Son Sergey Ivanov Costumes Anna Mamontova • Production Drôles de Dames, Teatr Licedei en accord avec André Gintzburger.
– Spectacle pour enfants
L’HISTOIRE
>>> Le portrait acide d’une famille frappadingue. Une lutte incessante pour le pouvoir entre le père, alcoolique, qui menace de partir, la mère, enceinte, qui menace d’accoucher, et une armée de marmots déjantés et créatifs qui menacent de trucider père et mère pour exister. Sublime happy end dans un monde qui s’écroule, accouchement flamboyant, retour pétaradant du père prodigue, la famille survit au chaos et la vie continue !
CE QU’ILS EN PENSENT
>>> Sans prononcer un mot, ces six énergumènes aux tronches pas tristes nous entraînent dans leur invraisemblable bric-à-brac. Ils s’y font tous des blagues les plus cruelles, s’adorent et s’entretuent, survivent avec une insolence toujours en éveil. […] Et sur un rythme halluciné, ils nous prouvent
entraînent dans leur invraisemblable bric-à-brac. Ils s’y font tous des blagues les plus cruelles, s’adorent et s’entretuent, survivent avec une insolence toujours en éveil. […] Et sur un rythme halluciné, ils nous prouvent
par leurs gags gros comme ça, leurs mimiques délirantes que le rire reste sans doute la meilleure arme, partout et toujours, de toutes les résistances.
> Fabienne Pascaud, Télérama
C’est fou tout ce qu’ils disent sans jamais prononcer un mot, avec leur formidable inventivité burlesque, leur irrésistible folie poétique qui dessine un monde où l’absurde est roi mais la magie toujours prête à renaître.
> Fabienne Darge, Le Monde
Ce sont les petits frères de Chaplin, les petits cousins des Italiens Affreux, Sales et Méchants de Scola et, dans le même temps, ils sont uniques comme cet aîné, petit as des mathématiques qui crayonne sur des murs imaginaires et résout des équations impossibles… Ces clowns ne parlent pas, mais on les comprend au quart de tour. Il règne ici un mélange de commedia dell’arte, de burlesque à l’anglaise, de mime à la française et d’art légendaire du clown populaire russe qui baigne le tout d’une grande bouffonnerie à la slave. Rire,
colère, émotion.
> Marion Thébaud, Le Figaro
Ils vous secouent de rires, ils sèment le mal de vivre et la joie du rire. Ils sont hilarants et troublants. Ils vous explosent au visage comme une bombe dans l’histoire de notre relation avec les clowns. > Gilles Costaz, Les Echos
Semianyki est formidablement joué, et rigoureusement bruité, à la virgule près. Pas un mot ; tout est affaire de cohésion des corps, les têtes bougent ensemble, lesmembres s’affolent, les yeux roulent, et les objets entrent
dans cette danse démente. Question de tempo, réglé aussi à la baguette.
> Antoine de Baecque, Libération