SPECTACLE DES ÉLÈVES DE L’ACADÉMIE DE DANSE PRINCESSE GRACE
Les vendredi 24 et samedi 25 juin 2011, les élèves de l’Académie de Danse
Princesse Grace, dirigée par Luca Masala, présenteront leur spectacle de fin
d’année dans la Salle Prince Pierre du Grimaldi Forum. Bien plus qu’un gala
d’école de danse, ce spectacle permettra de mesurer le talent de ces jeunes
danseurs qui intégreront dans un avenir proche de grandes compagnies de
danse internationales. Ces futurs artistes donneront le meilleur d’eux-mêmes
pour interpréter les chorégraphies de Michel Rahn, de George Balanchine, de
Jeroen Verbruggen et de Jean-Christophe Maillot, Chorégraphe Directeur des
Ballets de Monte-Carlo, illustrant ainsi la collaboration intense entre l’Académie et
la Compagnie.
Le spectacle qui sera donné au Grimaldi Forum devrait largement illustrer les
nouveaux axes de travail et de réflexion développés au sein de l’Académie de Danse
Princesse Grace qui privilégie actuellement la professionnalisation accrue de ses élèves. Afin
que ceux-ci soient préparés pour entrer dans les compagnies les plus réputées, plusieurs
changements ont été apportés. Parmi ces nouvelles orientations, citons notamment la réforme
du programme d’enseignement, le renouvellement de l’équipe pédagogique et des modalités
d’admission, l’encadrement des élèves, le rythme intensifié des spectacles et enfin l’étroite
collaboration avec les Ballets de Monte-Carlo qui permettent aux élèves de bénéficier d’un
cadre de travail parmi les plus enviés au monde.
Lors de ce spectacle, les élèves défileront dans un premier temps sur une
chorégraphie imaginée par leur professeur Michel Rahn. Puis, ils interpréteront Who Cares ?
de George Balanchine dont on se souvient, à travers la fondation de la School of American
Ballet, qu’il fut aussi grand chorégraphe que pédagogue. Ensuite, malgré leur jeune âge, les
élèves de l’Académie devront puiser au plus profond de leur technique et de leur sensibilité
artistique pour incarner toute l’intensité émotionnelle d’Opus 40 de Jean-Christophe Maillot.
Daphnis et Chloé du même chorégraphe sera ensuite interprété par deux danseurs des
Ballets de Monte-Carlo dont une ancienne élève de l’Académie. Enfin, les élèves présenteront
Totally Folk de Jeroen Verbruggen, la version aboutie de l’esquisse portée par certains
élèves lors du tremplin Jeunes Ballets 2011 organisé par le Monaco Dance Forum et qui leur a
ouvert les portes de compagnies professionnelles.
PROGRAMME :
– Défilé des élèves de l’Académie / Chorégraphe : Michel Rahn / Musique : George Gershwin /Durée : 9 Min
– Who Cares ?/Chorégraphe : George Balanchine / Musique : George Gershwin
Durée : 22 Min
– Opus 40 /Chorégraphe : Jean-Christophe Maillot / Musique : Meredith Monk
Durée : 23 Min
– Daphnis et Chloé - Pas de Deux / Chorégraphe : Jean-Christophe Maillot /Musique : Maurice Ravel / Durée : 11 Min
– Totally Folk / Chorégraphe : Jeroen Verbruggen / Musique : Haendel, Uri Caine / Durée : 12 Min
Dernière occasion également d’assister à l’un des spectacles les plus attendus cette année, le Monaco Dance Forum accueille du 8 au 10 juillet 2011 sous le Chapiteau de Fontvieille, la dernière création de Carolyn CARLSON et de BARTABAS. Un spectacle à la croisée de plusieurs univers artistiques qui reflète particulièrement bien l’identité du Monaco Dance Forum et le travail de son Directeur Artistique Jean-Christophe Maillot. La chorégraphe contemporaine mondialement connue et la figure emblématique de l’art équestre se sont associées pour imaginer We were horses. Dans cette pièce qui constitue le point d’orgue de « Béthune, Capitale de la Culture 2011 », Carlson dirige les danseurs et Bartabas chorégraphie les chevaux. Cet été, la danse poursuit son ascension et rayonne à Monaco à travers ce rendez-vous incontournable, suivi immédiatement par 4 représentations des Ballets de Monte-Carlo à l’Opéra Garnier. Du 13 au 16 juillet, les 50 danseurs de la Compagnie interpréteront Le Songe de Jean-Christophe MAILLOT, ballet créé en 2005 qui fascine tant par la poésie que par la multiplicité de ses tableaux.
Deux créateurs dans la passion de leur art, Carolyn Carlson et Bartabas, mêlent leurs univers qui se rejoignent dans la force de la danse et de la magie visuelle du spectacle équestre. La première amène sa poésie en mouvement incarnée par sa compagnie et le second une énergie fascinante portée par des cheveux évoluant comme un corps de ballet. La répétitivité de Music in twelve parts de Philip Glass fait écho aux tours infinis des 10 chevaux autour des 16 danseurs, faisant surgir une spirale hypnotique. Les danseurs, au centre d’un cercle, dessinent leur gestuelle, transportée par l’énergie des chevaux et des écuyers qui tournent autour. Pendant plusieurs années, ces deux créateurs parvenus au sommet de leur expérience et de leur art ont apprécié le travail de l’autre sans jamais franchir le pas de la collaboration. Carlson avait créé Steppe en 90 en hommage à Bartabas, tandis que celui-ci attendait patiemment le jour où ses cavaliers seraient « suffisamment mûrs et expérimentés pour se confronter à un grand chorégraphe ». Ce jour est arrivé et pour Bartabas, ce spectacle est une première car jamais auparavant, il n’avait intégré le regard d’un autre créateur. Pour Carlson, Le cheval fascine. « Il engendre un sentiment de bien-être car il est libre. Il est présent dans notre culture depuis le fondement de l’humanité » : une des raisons selon la chorégraphe pour lesquelles ce spectacle a connu autant de succès avant même que sa création ne soit achevée.
À quelques centaines de mètres du Chapiteau de Fontvieille, l’Opéra Garnier accueillera les Ballets de Monte-Carlo du 13 au 16 juillet. Son Chorégraphe-Directeur, Jean-Christophe Maillot remontera son fameux Songe, téléscopage fascinant de personnages et de situations, qui lui a permis de faire tenir tous les possibles de sa danse en un seul et même ballet. L’essence de ce ballet est d’éclairer l’ensemble des chemins empruntés par Jean-Christophe Maillot qui aime comparer Le Songe à sa « banque de données personnelles ». À partir du texte déroutant de Shakespeare, le ballet prend la forme d’un emboitement chorégraphique qui fait appel à trois univers. Celui des Athéniens, celui des Fées et celui des Artisans. Un mode ternaire se met en place et rend les choses féériques et les vérités insaisissables. Pour réaliser ce ballet reprenant les territoires artistiques qu’il explore depuis 30 ans, Jean-Christophe Maillot a fait appel à plusieurs créateurs : Daniel Teruggi et Bertrand Maillot pour la musique (en plus de la partition originale de Mendelssohn), Ernest Pignon-Ernest pour la scénographie, Philippe Guillotel pour les costumes et Dominique Drillot pour la lumière.