Les différentes sessions sonores, de 20 minutes chacune, seront présentées au coeur de l’exposition « La clairvoyance du hasard » et se feront tour à tour participatives, surprenantes et ludiques.
Au programme
1er étage : « le Bureau des aléas »
1ère session à 20h + 2ème session à 22h
À tour de rôle, le public est invité à lancer un jeu de dés, déterminant ainsi les enchevêtrements de sonorités qui seront jouées en live et se mêleront à l’installation immersive de l’artiste Li Lang. Mille milliards (ou presque) de combinaisons possibles.
2ème étage : « Jouer le jeu »
1ère session à 21h + 2ème session à 23h
Le trio d’artistes s’appuiera sur les sonorités générées par une roulette de casino afin de tisser une texture sonore originale. En direct et sous les oreilles des spectateurs, les sons seront enregistrés et transformés.
Marcel Bataillard
Né en 1967, vit et travaille à Nice et Arles.
Artiste contemporain aux oeuvres protéiformes (dessin, peinture, photographie, vidéo, texte, composition et improvisation musicale, performance), Marcel Bataillard place son travail sous le signe du palimpseste, « l’ancien perçant toujours sous le nouveau », pour reprendre l’expression de Gérard Genette. Il questionne la représentation – sa vérité et sa véracité en tant que trace, signe, souvenir, témoignage, preuve – dans son rapport avec l’histoire, la mémoire, l’identité. Exposé en France et à l’étranger, son travail est axé sur une relecture revivifiante du patrimoine, de la mémoire et des mythes collectifs qu’il explore jusqu’au cliché ou à l’archétype, jusqu’au répertoire lorsqu’il s’agit de musique
Kristof Everart
Né en 1966, Kristof Everart vit et travaille à Nice. Artiste pluridisciplinaire, il utilise différents arts visuels, la lumière et le son, individuellement ou sous forme d’installations. Son travail consiste à traduire les différents courants d’énergies liés à la situation géographique d’un site ou d’un lieu, ainsi que les incidences humaines s’y référant. Ses oeuvres traduisent des migrations, en utilisant les études sur les flux de déplacements et les translations dues aux situations politiques et sociales.
Henri Roger
Henri Roger commence le piano à l’âge de 15 ans, en autodidacte, dans une démarche basée sur l’oreille, la perception, l’imaginaire, l’improvisation et la création. Attiré par de nombreux styles de musique, blues, rock, pop, jazz, il commence sa carrière professionnelle à Paris, au début des années 70. Il joue (tournées en France et à Paris : Olympia, Bobino, Cirque d’hiver, Place de la Bastille, Fête de l’Humanité) avec le groupe Taï Phong, les chanteuses Mama Béa et Catherine Ribeiro (album live en duo L’Amour aux nus) En 1975 il enregistre son premier album en solo Images pour le label Pôle Records. A partir des années 90 il s’oriente de plus en plus vers les musiques improvisées et la musique contemporaine.