Cirque Eloize & Teatro Sunil • Texte et mise en scène Daniele Finzi Pasca • Avec Jean-Philippe Cuerrier, Annie-KimDéry, Stéphane Gentilini, Catherine Girard, Evelyne Laforest, SandrineMérette, GonzaloMuñoz Ferrer, Felix Salas, Benoît Vis et les musiciens Andrée-Anne Gingras-Roy, Nicola Marinoni ou Marton Maderspach • Orchestration et chorégraphie Maria Bonzanigo • Scénographie et accessoires Hugo • Gargiulo • Costumes Linda Brunelle • Musique additionnelle Lucie Cauchon • Son Davy Gallant • Maquillages Suzanne Trépanier • Assistante à la mise en scène Elisa Volonterio • Productrice créative Julie Hamelin • Directeur de création Jeannot Painchaud • Production Cirque Eloize, Teatro Sunil.
L’HISTOIRE
>>> Du balcon de ma grand-mère, j’ai cru entrevoir des chameaux, des déserts et des sirènes, mon oncle qui revenait de la guerre, et puis un cirque. Et puis je me suis vu, moi, devenu grand, filer à toute allure dans une voiture rouge. Mon voyage commence dans une mer distante de trois cents kilomètres, mais qui, avec le brouillard, vient lécher la clôture du jardin. Il commence par une fille belle comme ma voisine, par des cagoulards qui reviennent ivres du carnaval, par une femme nue que tous jurent avoir vu passer à dos d’éléphant. Il commence exactement là où chaque rêve semble finir et il finit là où pourrait commencer le prologue, par une phrase qui révélera pourquoi nous aimons les paradoxes et les mystères du théâtre.
> Daniele Finzi Pasca
CE QU’ILS EN DISENT
>>> Certains brouillards sont épais et profonds comme des ivresses. On y perd ses points de repère ; il n’y reste que les réverbères, références blafardes, îlots de lumière. L’horizon fond et il semble que la mer commence à deux pas. Dans le brouillard, la réalité change de forme et les nuages bas nous transportent vers le haut, vers le ciel. Si, dans Nomade, nous regardions vers le haut pour découvrir que la nuit, le ciel est plus grand et si, dans Rain, une pluie de liberté nostalgique se déversait sur nous, dans Nebbia, le ciel descendra comme un manteau pour nous couvrir les épaules, pour protéger nos rêves. Mais y aura-t-il le cirque, y aura-t-il des clowns, qui nous feront rire et pleurer ? Sûrement. Il y aura les histoires de mon quartier natal. Il y aura le temps suspendu, drôle, tragique, surréel.
> Daniele Finzi Pasca
CE QU’ILS EN PENSENT
>>> Nebbia est un voyage dans un pays de brouillard. Surgissent des tableaux d’une beauté onirique qu’on voudrait n’oublier jamais.
> Ariane Bavelier, Le Figaro
Daniele Finzi Pasca déroule l’écheveau de la fête. Tenant bien les rênes de la machinerie nord-américaine et efficace du Cirque Eloize (onze interprètes, tous excellents danseurs et acrobates), il préserve néanmoins quelque chose d’authentique, avec des coups de virtuoses.
> Mathieu Braunstein, Télérama