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TOURNEE : La fabuleuse histoire de Bollywood - Vendredi 8 avril 2011 – 20h30 Acropolis – Nice

« La Fabuleuse Histoire de Bollywood » raconte l’histoire de la famille Merchant. Vaibhavi Merchant est l’une des chorégraphes les plus renommées à l’heure actuelle. Son grand-père, Shri Hiralal était déjà un chorégraphe légendaire de films classiques dans les années 50 et 60. Vaibhavi a très vite les mêmes rêves que son grand-père, travailler dans le cinéma, suivre ses pas à Bollywood. Mais pour le grand-père, le cinéma n’était pas un lieu décent pour les femmes. Le conflit entre le grand-père et la petite-fille commence...

Des décors de rêve, des costumes traditionnels, une histoire de famille, une histoire d’amour, de reconnaissance... tous les ingrédients pour une comédie musicale bollywoodienne sont réunis. Danseurs, musiciens, chanteurs... les artistes emmènent dès le début du spectacle le public dans le monde coloré et jovial de Bollywood.

Un voyage au coeur de l’Inde


La fabuleuse histoire de Bollywood était pour nous un
voyage au coeur de la musique, de la danse et du cinéma
indien. On nous a demandé de résumer 100 ans de
musique dans une durée de 100 minutes.
L’Inde est une nation dans laquelle chaque village, chaque
région et état ont leur folklore et leurs propres écoles
traditionnelles de musique ou « Gharana ».
La musique à Bollywood est la continuité de la tradition
de ces « Gharanas » et les maestros partageaient la
passion et la tradition de génération en génération.
Des maestros comme Ustaad Sultan Khan qui
jouait au sarangi, un instrument à cordes se
jouant avec un archet, un peu comme un
violoncelle mais beaucoup plus petit. Le
plus surprenant, c’est la manière unique
de jouer de cet instrument, avec le dos
du bout des doigts plutôt que les bouts
des doigts. Ustaad Sultan Khan compose
la musique de « Kesariya Balam », une
authentique composition venant du
Rajasthan.
Chaque activité humaine est perçue
comme un don du ciel. Les arts ne sont
pas une exception : ils ont tous
une origine divine. La musique
remonte à la déesse Sarawati,
souvent représentée avec un « Veena », un
instrument à 7 cordes comme un luth ou au Dieu
Krishna, jouant de la fl ûte. Shiva, comme Nataraja est le
Dieu de la danse. On raconte qu’afi n de tuer le démon
Tripurasur, la danse de Shiva fait venir Veera (héroïque),
Raudra (colère) et Rasas (émotions).
Aujourd’hui, cette forme de danse est appelée « Tandava
 ». Certains l’appellent même « Shiv Tandava ». Durant
la danse, la force destructive représentée par de fortes
émotions héroïques
suscite une telle émotion dans le public, que les forces de
la vengeance peuvent être ressenties.
Pour recréer la « Tandava », nous avons eu la chance de
travailler avec Pundit Bhavani Shanka, un maestro du
pakhavaj. Le pakhavaj est un instrument d’Inde
de Nord un peu comme le dholak (une petite
batterie, joué avec 2 petits bâtons de bois)
mais plus profond et plus puissant. On dit
que c’est l’instrument du Dieu Ganesh et
qu’il vient de l’instrument du Dieu Shiva
appelé le damru, un tout petit tambour
en forme de sablier.
Shiva a dit avoir joué de cet instrument
durant sa Tandava Nritya. Pundt
Bhavani Shankar et la pakhavaj sont
représentés dans « La danse de
Shiva » en ouverture du spectacle.
Nous souhaitons que vous nous
rejoigniez pour ce voyage mystique au
coeur de la musique et de la danse avec
sa culture, les mélodies envoutantes et
des rythmes de Bollywood.

 Salim et Salaiman Merchant (compositeurs)

La danse de la vie

La danse indienne a toujours raconté des
histoires. La danse classique représente les
histoires religieuses et les différents exploits de
dieux ou de déesses du Hindu Pantheon.
On dit que la danse est issue de Natraja (Dieu
de la danse et du théâtre), l’une des nombreuses
formes de Shiva.
Encore aujourd’hui, de nombreuses formes de
folklores sont dépendantes de la danse et des
différentes histoires des mythes religieux.
L’interprétation de Ram-Lita (l’histoire du dieu
Rama) est un exemple, jouée chaque année dans
les campagnes.
Avec l’arrivée des films, la danse indienne se
retrouve sur les écrans dans les années 20.
Les gourous de la danse classique ont apporté
des chorégraphies élaborées dans les premiers
films mythologiques. Depuis, ils enseignent plus
qu’ils ne dansent.
Dans les années 40, les chorégraphies dans les
films deviennent de plus en plus importantes
dans les films indiens. Tellement importante que
les actrices sont choisies en fonction de leur
capacité de danser plus que de jouer la comédie.
De nombreuses danseuses classiques sont
passées de la danse au cinéma.
La danse classique décline peu à peu en faveur
d’un style plus gracieux et moins épuré.
Dans les années 50 apparaissent les danses
de cabarets. Et à travers ce nouveau public,
de nouvelles danses de style occidental font
leur apparition.
La musique prend le dessus dans les fi lms
dans les années 60 et 70 au détriment de la
danse. Mais les années 80 et l’essor du disco
replacent la danse sur son piédestal dans les
films indiens.
L’essor économique de l’Inde dans la années
90 divulgue le phénomène des somptueux
mariages indiens qui sont représentés par les
numéros de danse dans les films.
Avec le professionnalisme et le développement
international des productions, les chorégraphes
et les danseurs sont devenus une part
importante dans les numéros de danse.
Aujourd’hui, la danse de Bollywood est une
danse à part entière. Largement emprunt de la
forme libre occidentale et de styles classiques
indiens, la danse de Bollywood est énergie,
vibration et par dessus tout, une histoire.

TARIFS
Carré Or : 55 €
CAT 1 : plein 46,20 € / réduit 41,80 €
CAT 2 : plein 36,50 € / réduit 33,50 €

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