Fernando Pessoa / Le Livre de l’intranquillité
– avec ELISE CLARY
Fernando Pessoa / Le Livre de l’intranquillité • vendredi 23 juillet à 21h
– "Mon cou de poète dans mon col d’employé, tel est l’angle que nous avons adopté dans ce texte immense pour donner une unité au spectacle qui pourrait se nommer “Une journée dans la vie de Fernando Pessoa”.
– Thierry Vincent
En cet âge métallique de barbares, il nous faut prendre un soin méthodiquement exagéré de notre capacité à rêver, à analyser et à captiver, si nous voulons sauvegarder notre personnalité et éviter qu’elle ne dégénère, soit en s’annulant, soit en s’identifiant à celle des autres.
Lectures : Charles Bukowski & Correspondance de Van Gogh à Théo
– LECTURES EN MUSIQUE
– Avec ELODIE TAMPON-LAJARRIETTE, ELISE CLARY, HENRY MANINI, THIERRY VINCENT
Charles Bukowski • vendredi 27 août à 20h
Lecture en musique d’extraits de ses romans. Ceux notamment qui mettent en lumière son enfance, son acné, son amour de la littérature et de la musique classique, sa passion pour les courses de chevaux, et surtout sa longue traversée du réel quand il travaillait au tri , à la poste américaine.
"Il faut bouger tant qu’on vit. Le starting-gate qui se relève brusquement sous un soleil éclatant. Les chevaux qui se jettent au travers de sa lumière, tous ces jockeys, courageux diablotins de soie vêtus, qui les montent et les emmènent au bout du monde. Il n’est de gloire que dans l’action et le défi. La mort n’est qu’un épouvantail. Ne compte que le moment présent. Le présent. Le présent. Pardi."
Correspondance de Van Gogh à Théo • vendredi 10 septembre à 20h
Lecture en musique ayant pour thème les lettres de Vincent Van Gogh traitant notamment de la couleur et de la lumière lors de son séjour en Provence.
"La Méditerranée a une couleur comme les maquereaux, c’est à dire changeante, on ne sait pas toujours si c’est vert ou violet, on ne sait pas toujours si c’est bleu, car la seconde après le reflet changeant a pris une teinte rose ou grise…
Je me suis promené une nuit au bord de la mer sur la plage déserte. C’était pas gai, mais pas non plus triste, c’était — beau.