Pétrit d’humour noir, Al retrace plusieurs fragments de la vie du gangster, et se concentre sur les quelques mois précédant le célèbre massacre de la Saint-Valentin.
Créée dans un lieu transformé pour l’occasion en garage de l’époque, accompagnée de standards de hard rock repris façon « jazz langoureux », cette comédie en noir et blanc s’écarte des clichés habituels, et s’appuie sur des données historiques.
On retrouve Al Capone sous un visage plus « humain », plus sensible, sans pour autant mettre de côté toute la violence qu’incarne ce personnage.
Mentir, manipuler, faire du chantage, trahir, tout est bon pour se faire de l’argent. Telle semble être la devise d’Al Capone. Devise qui ne manque pas de nous rappeler une société, notre société, ou tout semble être bon pour s’en mettre plein les poches.
Une histoire étonnement simple et entraînante, qui nous laisse à la fois amusé, attendri et horrifié.