Texte, mise en scène et jeu Michel Jonasz. Production Music Machine avec le soutien du Théâtre du Petit Montparnasse - Paris
– Grand public / Auteur contemporain
L’HISTOIRE
>>> Michel Jonasz incarne Abraham, son grand-père maternel juif
polonais, qui juste avant de mourir, va se souvenir de sa vie. Son enfance,
le départ de Pologne, l’arrivée en Hongrie, la rencontre avec sa femme, leurs enfants, l’amitié, les joies, les peines jusqu’à l’exil et la déportation.
CE QU’ILS EN DISENT
>>> Il y a deux ans, je décidais de rendre hommage aux musiques qui ont joué un rôle essentiel dans ma vie artistique : la chanson française, la musique tzigane, et le blues. Après l’album et le spectacle Chanson française, voici, sous la forme d’une pièce de théâtre où les chansons tiennent bien sûr une place importante, l’hommage à la musique tzigane. Pour ce deuxième volet de ma trilogie, je serai seul en scène et raconterai l’histoire de mon grand-père, juif polonais, qui, à l’âge de vingt ans, va quitter la Pologne, pays sans avenir, pour aller vivre en Hongrie où il va rencontrer sa femme, faire des enfants, tenir une petite épicerie, devenir un fameux cantor dans plusieurs synagogues, avant de connaître comme tant d’autres, la déportation. Il est évident que cette pièce, que je considère comme un devoir de mémoire, dépasse le simple hommage à la musique tzigane. C’est avant tout pour moi un message de fraternité. Aucune vie n’est plus importante qu’une autre. Chaque vie est sacrée.
> Michel Jonasz
CE QU’ILS EN PENSENT
>>> Un banc. C’est le seul élément de décor qu’ait voulu Michel Jonasz pour ce magnifique moment de grand théâtre : mémoire, émotion, humour, dignité. Michel Jonasz mêle le récit et le chant. Et aujourd’hui Jonasz, sans protection, ouvre son coeur et le livre de mémoire de sa famille. C’est un moment cocasse et tendre, tendu au-dessus de la catastrophe nazie et de la France qui collabore. Sans moyens autres que la sincérité, Michel Jonasz rend la vie à sa famille, comme si le néant n’existait pas pour ceux qui aiment et se souviennent. > Armelle Héliot, Le Quotidien du médecin
Dans une écriture admirable, un jeu d’une grande délicatesse, une mise en scène sobre et précise, Jonasz cède la parole à cet homme qu’il n’a jamais connu, son grand-père, Abraham. Jonasz est un grand conteur qui fait vivre tout ce qu’il formule. On rit beaucoup des échanges entre Abraham et son ami Hankel. Jonasz rend aussi hommage à la musique tzigane qui l’a beaucoup inspiré. Et nous comprenons alors la rythmique, le phrasé du Jonasz chanteur. Ces compositions sont de toute beauté. En se promenant dans sa mémoire, l’artiste a réalisé un spectacle magnifique.
> Marie-Céline Nivière, Pariscope