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Bella Corsica, Bella Bastia !

C’est l’été et l’équipe d’Art Côte d’Azur vous embarque dès aujourd’hui tout au long de l’été pour des balades culturelles ! On plonge en Corse aujourd’hui, suivez-nous !

Pas de plus belle porte d’entrée que Cap Corse, son élégante et douce Bastia, sa ravissante campagne, ses chapelets de plages au sable blanc…

L’arrivée par mer offre sur Bastia, rosie par le soleil levant, un spectacle ravissant. Admirative depuis le pont de mon ferry de la Moby, prête à débarquer, je me dis qu’il se pourrait bien que cette ville recèle des charmes que le touriste trop pressé de gagner les plages a le grand tort d’ignorer…
Nous pensons à y faire une pause, une belle hôtellerie nous y invite, en tout cas.

Même si Bastia est la tête de pont de multiples escapades autour du Cap Corse, vers les chemins de randonnées, les sentiers de douaniers accessibles au marcheur moyen dans une nature miraculeusement préservée, elle est aussi un calme point d’ancrage qui plaira au promeneur quelle que soit sa conception du tourisme.

On peut tout trouver au marché !

Bastia, ville d’Art et d’Histoire, offre bien des possibilités pour l’amateur de culture.

A peine sortie du bateau, voici l’élégante place Saint Nicolas, l’une des plus grandes esplanades d’Europe, qui vous incite à musarder entre les stands des brocanteurs et les terrasses des cafés. Ou à pénétrer dans une très chic boutique rouge, la cave à vins Mattei, pour goûter ce vin doux, amer, acidulé. La recette de ce « Cap Corse » à base d’oranges amères et de quinquina est jalousement gardée. Mille fois copiée, jamais égalée. L’affaire a été reprise il y a peu par de jeunes distillateurs qui veulent rester dans la tradition tout en redonnant une seconde vie à ce breuvage iconique de l’île.

Découvrir cet apéritif corse doux, amer et acidulé, c’est aussi de la culture ;)

Il est temps de poursuivre la découverte de la cité.

On suit la trace de « Pépé l’Anguille », le héros du premier roman écrit en langue Corse et qui vient (seulement après 80 ans !) d’être traduit en français par François-Michel Durazzo.

Au hasard de nos pérégrinations, de très belles découvertes, comme cette étonnante descente de croix !

On cherchera à prendre ses repères dans les ruelles, images du passé d’une ville étrange et pittoresque, jusqu’au palais des gouverneurs qui domine l’anse du vieux Port.

Et on prendra un verre ou un déjeuner à l’ombre des grands parasols sur la belle terrasse qui domine la mer.

Bien avant, on aura fait son marché de produits corses : les miels, les anchois marinés par la mama, la charcuterie de montagne fumée au bois de châtaignier, les fromages de brebis ou de chèvre, les « panzarotti » beignets à base de farine de pois chiche, les canistrelles ces petits sablés au vin blanc.

Café, pousse-café : une demi heure de voiture à peine, et le dépaysement est total.

Jusqu’au site de la chapelle San Michele de Murato, la route est aussi étroite et que charmante, le panorama à couper le souffle va se noyer dans le bleu de la mer. Datant du XIIème roman, elle est bâtie dans un appareillage complexe de pierres polychromes blanc et vert. Cela vaut la peine de se faire expliquer le sens des nombreux motifs naïfs qui l’ornent. A midi, ou le soir, pourquoi pas faire une halte chez Victor, patron débonnaire de la bergerie Pagliaghju San Michele à Murato, transformée en restaurant. Nichée dans un écrin de verdure, sur un promontoire, on découvrira les charmes de cuisine corse, simple, généreuse, savoureuse.

Ensuite, on fera le tour du Cap Corse. Un must, des paysages contrastés entre montagne et mer, des petits villages, des plages de sable fin, des criques sauvages…

Vue du vieux port d’une des ruelles du Vieux Bastia !

A l’ouest, Saint Florent est une réduction de Saint Tropez en plus calme, étape idéale pour y dîner tranquillement sur une place de village d’un poisson grillé où avec la jeunesse qui se retrouve dans les bars et restaurants de la marina.

Non loin de là, Patrimonio. Le village est à un jet de pierre de la station balnéaire, mais le dépaysement est encore une fois entier.

Cela sent la Corse éternelle, et pas seulement l’immortelle, cette fleur odorante et emblématique du maquis. L’église Saint Martin qui se détache sur les vignobles flamboie lorsque les derniers rayons du soleil viennent la dorer (l’adorer ?). Ici, la lumière est d’une qualité exceptionnelle. Un festival de guitare très prisé se déroule dans l’amphithéâtre de plein air (cette année du 18 au 21 juillet) avec des musiciens internationaux, et en vedette le guitariste manouche Romane entouré de ses enfants et du trio Rosenberg.

Des soirées à savourer, comme ce vin AOC produit avec amour dans ce doux paysage méditerranéen à base de grenache, nielluccio, ugni blanc, malvoisie et d’autres cépages (le blanc de M. Allena est tout simplement à tomber par terre…).

Que cet apéritif vous donne l’envie d’aller découvrir ces petits coins de paradis, accessibles après une courte traversée depuis Nice.

Annick Chevalier

Moby Dada n’attend plus que vous pour partir !
Chez Mattei Place Saint Nicolas : allez-y !

Bons plans 

Traversée à partir du port de Nice, le plus court chemin vers la Corse et la Sardaigne.
La compagnie Moby Lines offre de belles prestations dans le domaine de l’hôtellerie, une restauration cent pour cent italienne, des vins de Sicile prisés dit-on par la mafia !
Réservation sur www.mobylines.fr

Hôtel La Roya, dans le golfe de Saint Florent, au bord de sa plage paradisiaque, possède un restaurant gastronomique, un rapport qualité prix raisonnable.

Office de Tourisme de l’Agglomération de Bastia
Tel : 00 33 (0)4 95 54 20 40
Mail : [email protected]
www.bastia-tourisme.com

Office Municipal du Tourisme de Saint Florent
Tél : 00 33 (0)4 95 37 06 04
www.corsica-saintflorent.com

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