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Auvergne : tempérament... volcanique !

Une peu d’évasion et de fraicheur pour aujourd’hui ! Fière, sauvage, si proche et si lointaine à la fois, l’Auvergne se conjugue avec mille plaisirs : nature, culture, sport, histoire... Pour des vacances dépaysantes et revigorantes !

Puisque la France profonde nous est promise cet été, quelques lignes pour vous donner envie d’aller dans un pays si dépaysant qu’il paraît lointain, si varié que l’on dirait que tout un continent y est réuni...
À cinq heures de route de Nice, on "entre" en Auvergne comme en religion, impressionné par ces vastes étendues souvent désertes de présence humaine, ponctuées par des forêts sombres et des torrents vifs, par les troupeaux des vaches rousses de Salers, par la masse des puys et des montagnes arrondies qui veillent sur les vallées verdoyantes...
C’est le pays des hommes rudes, qui ont grandi entre lacs et volcans, tirant de l’agriculture des fromages à nul autres pareils dont on aime se payer une bonne tranche, comme le Saint Nectaire au goût de noisette, le Cantal ou la fourme d’Ambert. Celui des vins encore peu connus mais bien coquins, comme le Châteaugay ou le rare Chanturgue, produit sur seulement six hectares aux portes de Clermont-Ferrand, qu’il faut déboucher autour d’une truffade ou d’un solide tripoux.

Un chapelet de volcans

Longtemps restée pelotonnée autour du géant Michelin, la capitale auvergnate s’est aujourd’hui dégagée de son image industrielle. Elle met en avant un riche patrimoine, dont sa cathédrale Notre Dame-de-
l’Assomption qui lance vers le ciel deux flèches pointues, et noires comme la lave utilisée pour sa construction.

Vichy, la ville élégante. (DR OT de Vichy)

Allez donc flâner dans le quartier... du port, avec ses maisons et hôtels particuliers à l’architecture remarquable et sa basilique romane.

Vous arriverez très vite sur la place de Jaude, le centre névralgique de la ville, gardée par la statue de Vercingétorix, l’une des gloires locales, avec Blaise Pascal, à l’origine du calcul infinitésimal, des suites de nombres entiers, des probabilités ou encore des... transports en commun à horaires réguliers.

L’Auvergnat est malin, industrieux. Il s’est adapté à une nature exigeante, qui demande de la peine pour grimper le long de la centaine de volcans qui s’étirent en chapelet entre Volvic et les confins sud de Clermont.

Aujourd’hui, l’autochtone s’est si bien adapté au tourisme que les gîtes sont pris d’assaut par des "Parisiens" (ici, on est très vite "Parisien" quand on vient d’ailleurs) en quête d’air pur, de dépaysement, de calme, de paysages à couper le souffle aussi sûrement que les milliers de kilomètres de sentiers pédestres et VTT qui sillonnent la région.
On pourra préférer la douce tranquillité des plaines, des étangs secrets, des belles villes endormies.
À Vichy, dans les parcs romantiques qui courent le long de l’Allier où l’on pratique la voile et l’aviron, on a oublié les vieux messieurs indignes qui donnèrent une réputation injustifiée à la reine des villes d’eaux naguère fréquentée par Napoléon III - qui y collectionnait les maîtresses - et l’aristocratie européenne. Des villas "folie" de la moitié du XIXème, des maisons d’architecte, la ville est une étape chic, avec toutes les grandes maisons de luxe qui y tiennent vitrine.
Châteaux, églises, parc Vulcania, musée de l’aventure Michelin, pêche en rivière, balades à vélo au pays de René Fallet (inventeur de la course cycliste dont le vainqueur est désigné à l’avance pour éviter que tout le peloton se fatigue : humour auvergnat), vous avez déjà compris que vous n’aurez pas le temps de tout voir.
Votre séjour à peine terminé, vous savez que vous aurez déjà l’envie d’y revenir...

Visuel de Une : Le Puy de Dôme : pour cyclistes (entraînés) ou pour promeneurs... par le petit train (Photo DR Pellet, FlickR)

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