Il suffit de regarder autour de soi pour s’en convaincre, les palmiers sont en sursis.
Encore visibles mais sous peu, une fois étêtés, rasés au sol, ils disparaissent du paysage de la Riviera, française ou italienne, dans les jardins méditerranéens, les calanques, de Menton à Perpignan et bien au-delà, de l’aveu des spécialistes. Les remplacer par une autre essence suffira-t-il si elle-même est condamnée par les mêmes parasites prédateurs, ravageurs ? QUELLE ESSENCE POURRAIT LES REMPLACER ? DESSINE-MOI UN PALMIER propose une approche, une réponse artistique face à un paysage en proie au changement.
ARBRE-PLANTE, DU DÉSERT À LA MER
Invoquer les dieux, convoquer Henri Matisse, Raoul Dufy ou Pierre Bonnard, ambassadeurs inestimables de ces lieux mythiques, suffirait-il ? Sublimées et immortalisées, la Promenade des Anglais, la Croisette, les Calanques, la Côte Vermeille demeurent malgré tout, les muses passagères d’un siècle naissant en quête de beauté. Contemporains d’un arbre migrateur voué à disparaître dans cinq ou dix ans ici dans nos jardins, et partout en Méditerranée, nous vous proposons de sauver les palmiers, plus justement ces plantes ayant réussi leur intégration sur notre littoral. Houppiers et palmes affaissés, dévorés de l’intérieur, étêtés, débités en vulgaires encombrants et non en déchets végétaux, tel est le sort pour l’heure, des palmiers. Si la nature et la science ne parviennent pas à mettre un terme à l’hécatombe de cet emblème et de ses congénères, ces anses vont devoir se parer d’un autre collier végétal ou voir s’effacer le coup de pinceau qui les fit modèles.
Pour participer, voir règlement en cliquant ici (avant le 21 mai 2017 minuit).