Créé en 1982, l’Ensemble Baroque de Nice s’est imposé en France et dans le monde comme l’une des principales formation française de musiciens jouant d’instruments anciens et de musique baroque. Sous la direction de Gilbert Bezzina, la troupe se donne chaque année comme défi de restituer une musicalité datant du XVIIe et XVIIIe siècles.
Pour cette nouvelle édition, l’entrée en scène a pu être applaudie par une réinterprétation des quatre saisons de Vivaldi.
Avec deux concerts par mois, 3 conférences et des visites guidées dans le somptueux Palais Lascaris, symbole du mouvement baroque à Nice, les amateurs de musiques lyriques ont de quoi se réjouir.
En novembre, Vivaldi reprendra vie accompagné d’Haendel dans le concert « Folies et Furies » grâce à la belle mezzo-soprano Julie Robard-Gendre qui offrira ses talents de chanteuse et comédienne pour interpréter Déjanire sombrant dans la folie et le désespoir, Médée assoiffée de vengeance, Lucrèce bafouée ou Thésée en proie à la fureur des dieux.
En décembre, pour célébrer les fêtes de fin d’année, la musette de cour retentira dans l’église Saint-Martin à Nice sous l’habileté de Jean-Christophe Maillard.
En 2015, encore beaucoup de célèbres compositeurs seront mis en avant Bach, Locatelli, Hasse, l’ensemble baroque poursuivant ainsi parallèlement sa mission de faire découvrir des œuvres qui ne sont jamais jouées et qui le méritent. « Nous voulons que le public apprenne des choses sur la musique baroque et qu’il soit friand de nouveautés » explique Gilbert Bezzina.
Car l’Ensemble Baroque de Nice ne fait pas que manier un répertoire baroque, il utilise aussi des instruments baroques.
Le violon par exemple n’est pas le violon moderne que nous connaissons tous, mais un violon baroque qui comporte des caractéristiques totalement différentes « les cordes sont en boyaux de mouton, aujourd’hui elles sont en métal. Cela a un impact notable sur la sonorité », conclut le directeur.