Avec la Région Provence-Alpes-Côte d’Azur, chaque année, près de trente villes accueillent ces retransmissions en région. En 2017, le Festival d’Aix renforce sa politique de projections publiques gratuites en partenariat avec la Régie Culturelle Régionale et plusieurs acteurs culturels régionaux.
Intrigue :
Libre elle est née, libre elle mourra. Tantôt cigarière, tantôt contrebandière, un peu sorcière aussi, et amoureuse souvent. Capable de faire déserter le brigadier Don José ou d’amadouer le toréador Escamillo, elle est l’alliée de l’amour, cet oiseau rebelle et enfant de Bohème qui lui ressemble tant. Prénom : Carmen. Sur ces deux syllabes, Prosper Mérimée a bâti une nouvelle dont Georges Bizet a tiré un personnage que son opéra a transformé en mythe. Celui de la femme libre écoutant son désir sans se soucier des convenances, et condamnée à mourir sous les coups de couteau d’un déserteur dévoré par la passion. Or qui dit mythe dit infinité de lectures possibles. Même s’il est devenu l’opéra le plus populaire au monde, Carmen reste susceptible des approches les plus neuves, comme tout chef-d’œuvre universel.
La conception du metteur en scène visionnaire Dmitri Tcherniakov promet des émotions vives : comme Mérimée, son spectacle donne à voir Carmen à travers les yeux de José. Et dans les vertiges d’une direction d’acteur millimétrée, sous la baguette déliée de Pablo Heras-Casado, se rejoue l’éternelle danse à deux de l’amour à mort.
Opéra-comique en quatre actes. Spectacle en français surtitré en français et en anglais, durée 3h entracte compris.
Mise en scène de Dmitri Tcherniakov, avec l’Orchestre de Paris, le Chœur Aedes et la Maîtrise des Bouches-du-Rhône.
Direction musicale de Pablo Heras-Casado.
Nouvelle production du Festival d’Aix-en-Provence - Coproduction : Les Théâtres de la Ville de Luxembourg.
En partenariat avec la Fondation Orange, ARTE et CIC Lyonnaise de banque.