FESTIVAL : New Blues Festival : Une édition et déjà incontournable ! - Du 2 au 4 août - Théâtre de Verdure - Nice

Popa Chubby, Avishaï Cohen, Buena Vista Social Club… Ils sont tous de passage à Nice pour le New Blues Festival les 2,3 et 4 août prochain au Théâtre de Verdure à Nice. Une toute première édition qui s’intègre parfaitement dans l’été culturel azuréen. Ce dernier venu dans le paysage des festivals, offrira, selon la volonté des organisateurs, des concerts « métissés et hauts en couleurs » ! Trois soirées, neuf groupes pour vibrer en rythme sur des sons afro-américains, dépaysement garanti ! A ces sonorités envoûtantes vient s’ajouter une programmation exceptionnelle avec pour la première fois des maîtres du genre tous réunis sur une même scène. Des soirées ou plutôt des moments privilégiés, à vivre pour les émotions, la nouveauté mais aussi pour le caractère unique et singulier de ces représentations, car ces grands artistes sauront vous cueillir pour mieux vous transporter dans leurs univers colorés, chamarrés d’où vous ne reviendrez pas indemnes, tant les pulsions et l’appel du déhanché se feront entendre !

Côté scène…

L’immensissime guitariste Popa Chubby pour ouvrir le bal le jeudi 2 août. Il est le Leader incontesté du New York City Blues et écume depuis plus de dix ans les salles de concert du monde armé de sa Stratocaster de 66. Crue, électrique, écorchée, sa musique résolument blues rock se démarque par une alchimie d’éléments empruntés au jazz, à la country, au funk, à la soul et même au gangsta rap. Personnage et guitariste hors normes, c’est un artiste engagé qui ne laisse personne indifférent. Accompagné de Dr. Feelgood qui a su réinjecté une dose d’adrénaline dans le rock boursouflé de la fin des années 1970. Dr. Feelgood c’est avant tout un formidable groupe de scène avec Lee Brilleaux (chant), Wilko Johnson (guitare), The Big Figure (batterie) et John B Sparks (basse), tous rompus au dur circuit des pubs. ll n’est pas étonnant que Dr. Feelgood soit l’auteur avec Stupidity (1976) de l’un des plus fantastiques albums en public du rock anglais. Et enfin les Niçois OC Brothers, qui entre compositions et standards flirtant avec le Blues, le Chicago Blues et la Soul, interprètent dans la pure tradition "Blues Roots" les répertoires des Soulmen des années 1920 à 1940, avec une sensibilité à fleur de peau et une énergie débordante. Créé en 1984, le groupe est formé des trois frères Cosoleto : José (guitares / chant), Dominique (basse), Tony (batterie) et de Richard Peyrichon (guitare).

Le lendemain, vendredi 3 août sera résolument afro-Latino, la musique de l’Orquesta Buena Vista Social Club raconte à elle seule la vie de tout un peuple, à la fois humble mais fier, économiquement pauvre et humainement riche… La talentueuse Omara Portuondo, la seule femme de ce club de vétérans, accompagne les musiciens du Buena Vista. Le tout sonne à la manière des grands orchestres cubains des années 50. Pour partager la scène la talentueuse Janysett McPherson qui a travaillé tantôt comme chanteuse, tantôt comme pianiste ou auteure-compositrice. Primée aux Victoires de la Musique Cubaine, elle nous propose de découvrir les compositions colorées de son premier album, imprégnées de jazz, de musique pop et brésilienne, chanté en français et en espagnol. Elle est accompagnée du batteur Dominique Viccaro et de Rafael Paseiro. Et Diwan (en breton : sortir de terre, germer / en persan : le lieu où l’on discute de musique, de poésie, de littérature). C’est dans cet univers onirique que nous transporte la musique de Serge Pesce et de Jean Baptiste Boussougou. Guitare accommodée, contrebasse, instruments Baschet, bols, gwoni, bendir, udu, voix, l’originalité tient dans la manière d’aborder ces instruments entre tradition et modernité.

Pour clôturer cette première édition en beauté, le contrebassiste de génie, Avishaï Cohen est devenu une des figures les plus emblématiques du jazz contemporain de ce début de siècle. Ses compositions sophistiquées se métissent d’influences orientales, latines, hard-bop tout en demeurant fidèles à une certaine tradition. Mais c’est sur scène que le compositeur et interprète se montre le plus éclatant. Depuis son premier album Adama 1998, ses enregistrements sont régulièrement acclamés tels Lyla 2003, Aurora 2009, Seven Seas 2011… Mais aussi Nina Attal, jeune artiste de 19 ans, qui en seulement deux ans, a su séduire son public en parcourant les scènes françaises et internationales accompagnée de son guitariste Philippe Devin. Auteur-compositeur, chanteuse et musicienne, elle présente son album YELLOW 6I17, qui mêle Soul, Funk, Rythm’n’Blues, le tout teinté de mélodie Pop. Une alchimie ambitieuse qui confère à sa musique un style unique. Avec un talent incroyable pour le Live, elle est avant tout une musicienne exigeante débordant d’énergie. Et enfin Cassonade Pepper interprète à sa façon plutôt intimiste un répertoire complètement revisité fait de standards, de chansons françaises et de pop dans un esprit jazzy bluesy sucré poivré. Ce quintet de musiciens, dont un poly-instrumentiste, s’inspire de Tuck & Patty, Rickie Lee Jones, Stacy Kent, Norah Jones, Katie Melua, Santana, Serges Gainsbourg et bien d’autres… Entre mélodie sensible et chorus ravageur, ce groupe propose une musique sensuelle et pêchue à la fois.

On vous avait prévenus, le New Blues Festival, une première édition et déjà incontournable...