Fin du suspense : la programmation du Nice Jazz Festival 2016 a été dévoilée cette semaine par son directeur artistique Sébastien Vidal qui a suivi la même bonne recette que les années précédentes, à savoir un cocktail épicé entre le jazz de haut vol servi tout chaud au théâtre de verdure, et des concerts plus festifs et grand public sur la place Masséna.
On retrouvera sur le site du festival le détail de cette programmation (www.nicejazzfesti- val.fr) mais en attendant, pour se mettre les oreilles en éveil, voici quelques noms qui méritent davantage que de l’attention : Yaron Herman et le drummer Ziv Ravitz viendront défendre leur dernier enregistrement (chez Bluenote !), une conversation subtile et inventive entre le piano du premier et les gamelles du second ; Melody Gardot, que l’on ne présente plus, marraine de cette nouvelle édition du NJF, qui entraînera le public dans son sillage folk et bluesy : le trompettiste Avishaï Cohen (à ne pas confondre avec son parfait homonyme contrebassiste et chanteur) qui se présentera en quartet ; le retour à Nice des garnements new yorkais Snarky Puppy réunis autour de leur leader Michael League ; Robert Plant (ex Led Zeppelin) qui fera planer sur de la musique blues et africaine ; sans oublier Ibrahim Maalouf, The James Hunter Six, le toujours jeune George Clin- ton, ou encore Abdullah Ibra- him (Dollar Brand) dont l’engagement autant que la musique ont contribué à faire tomber l’apartheid en Afrique du Sud.
L’embarras du choix, donc, et un cruel dilemme, puisque les dates du Nice Jazz Festival chevau- chent cette année (en raison de l’Euro de football) celles de Jazz à Juan. Il y aura donc des choix déchirants à faire, avec en fin de compte un seul vainqueur : la musique !
A Nice, du 16 au 20 juillet.