Enfin, moins artistique peut-être, mais tout aussi contemporain, finaliste de « STAR ACADEMY France » (duos avec Paul Anka, Lisa Minelli, Carlos Santana, « anomalie intersidérale au milieu des minets Kleenex »-Teknikart), Mono connaît les turbulences de la machine … on se souvient de son duo mémorable avec Johnny "Un direct live en prime time alors qu’on avait enregistré deux versions l’après-midi..."ICI
Voix, corps, esprit, portés tels les 3 feuilles du Shamrock (symbole irlandais), ecce MONO : phénix.
La catharsis sur dix titres rock urgents, aux reflets d’un vécu sans cesse renouvelé tant profane que sacré : la vie, la scène.
Explorer, progresser sur la voie escarpée du « long way to the top if you want to rock’n’roll » comme dirait Bon Scott, inspiré soit par ces covers incontournables de LED ZEPPELIN à RAG’n’BONES, soit par les textes sacrés le reliant au Gospel, MONO trouve le son, use de ses graves (« Big Time », « Heart Blown ») des ses aigüs (« Foundations », « Epitaph »), pour nous administrer la 2ème et même la 3ème octave ( ! ) en prêcheur habité.
Rappel aux fondamentaux – la vie, l’amour, la mort - « DUSTYNATIONS » porte en filigrane l’idée qu’il y a urgence pour nos nations viellissantes à avancer en terme de non-violence, que leur lenteur pourrait les réduire en poussières, empêtrées dans leur passé.
MONO nargue la mort, ironise, aime, emporte, s’emporte, salue l’ami perdu (« The Winged Lion ») demande pardon à l’« acid » mother, et pardonne à son tour « the part of darkness* » (« Favourite Perfume »)…
Un trip « dusty » avec un happy end à l’instar du très new-yorkais sensuel et cinglant « Big Time »qui n’est pas sans rappeler un certain COHEN…
"MONO reste et restera « unique !" (P.Eudeline. Rock&Folk.)
N.F