Bonjour Monsieur Daveux, alors tout d’abord que signifie le titre du recueil « Venite, Nissa est. » ?
C’est un ouvrage où les nouvelles se déroulent à Nice et dans ses environs. Le titre veut dire « Venez voir Nice est », dans le sens où vous en apprendrez beaucoup. Par la suite si vous lisez l’ouvrage, la dernière nouvelle s’appelle « Ite, Nissa est. » qui cette fois referme le recueil en expliquant aux lecteurs qu’ils ont vu Nice sous une forme littéraire et qu’ils connaissent maintenant la ville. Le « Ite » reprend la formule latine du « Ite Missa est » qui signifie : la Messe est finie.
D’où vous est venue cette idée d’écrire un recueil de nouvelles ?
Tout simplement parce que lorsque j’ai créé la fédération d’auteur, la FANAL, on cherchait à faire une opération caritative autour de la littérature. On s’est dit qu’il serait bien de mutualiser plusieurs auteurs, leurs nouvelles afin de donner les bénéfices à une fondation. L’idée est donc partie de l’envie de faire un projet caritatif.
Comment avez-vous réuni ces 16 auteurs ? Vous les connaissiez ?
Depuis 2004, je tourne un peu sur les salons de la région, notamment du département des Alpes-Maritimes. J’ai rencontré pas mal d’auteurs avec qui je suis resté en contact, et que je vois souvent sur les salons. J’ai donc par mail ou rendez-vous proposé l’idée. Ils ont dit oui pour la plupart. Puis naturellement nous avons organisé un comité de lecture afin de choisir les nouvelles.
Les auteurs qui sont assez connus sur le département comme Claude Rizzo, Christian Maria, Pierre Brocchi… ont accepté d’offrir une nouvelle qu’ils avaient en stock ou d’en écrire une pour l’occasion. Car il faut savoir qu’aucun ne touche de droit d’auteur vu qu’il s’agit d’une opération caritative.
Chaque nouvelle parle de Nice et ses alentours, quant aux auteurs ils sont soit des Alpes-Maritimes soit corses. Ces derniers avaient entendu parler du projet, ils ont été enthousiastes et ont voulu se joindre au projet.
Comment s’est créé le partenariat avec la Fondation Lenval ?
J’ai tout simplement contacté la fondation, le directeur m’a proposé un rendez-vous afin que je lui explique le projet. Il a tout de suite était partant. En 2 heures le projet était accepté.
Je voulais que les dons aillent aux bénéfices d’enfants malades et handicapés. Sur Nice, l’association la plus connue était donc la Fondation Lenval.
Savez-vous comment seront utilisés les dons récoltés ?
Nous signons la convention de partenariat le 2 octobre 2013 à la Fondation. Dans cette convention est précisé que Lenval a le choix d’utiliser comme elle veut les dons mais elle doit tenir informée la FANAL, les auteurs, mais aussi le public une fois la décision prise.
De notre côté, nous souhaiterions que la remise de l’argent se fasse lors du salon du livre de Nice en juin 2014.
D’autre part, après la signature de la convention, l’ouvrage sera présenté au festival du livre de Mouans-Sartoux. Je suis d’ailleurs plutôt fier que sa sortie officielle ait lieu à un événement aussi important. J’espère juste que les organisateurs en parleront un peu plus, car pour l’instant cela se fait en collaboration avec l’imprimerie Ciais qui a été partante et enchantée pour mettre en avant ce livre pendant le festival.