Un vallon oublié, une « île » au coeur de la montagne, difficile d’accès
quel que soit le chemin que l’on emprunte pour s’y rendre..,
quelques maisons étagées, regroupées autour d’un petit clocher.
Un village qui se réveille à la fin du printemps après une longue
hibernation, un village où l’on a cette sensation, si rare de nos
jours, d’être hors du temps, où l’on peut, l’espace de quelques
jours, oublier le monde qui court et qui s’agite, l’oublier, ce
monde, dans la sagesse du fil des jours, rythmée uniquement par
la nature, par le soleil qui se lève et puis se couche, apportant avec
lui la lumière ou l’obscurité. Où vous pouvez passer des heures,
dans la douceur de la nuit d’été, le nez levé vers le ciel où palpitent
des millions d’étoiles.
Pour vous « conter » Mollières, j’ai essayé de vous faire partager ce
que je ressens par rapport à ce lieu, par rapport à ces gens qui
m’ont accueilli avec gentillesse et générosité dans leur petite communauté.
C’est pour eux, avant tout, que j’ai décidé d’écrire ce
livre, par petites touches comme un tableau impressionniste, avec
respect et affection. Maurice Ricci
Avec des intitulés de chapitre évocateurs : En regardant
une vieille photo (du Chevalier de Cessole), Hysengrin (rencontre
avec le loup du Mercantour), Les derniers curés de Mollières et De
la musique avant toute chose ainsi que des photos et portraits
(Maurice est aussi photographe.)
Maurice Ricci, signe ici son troisième ouvrage pour cette maison
d’édition (Lettres de mon refuge, Le trou du diable) et s’affirme
comme un auteur de montagne connu et reconnu... Avec de nombreuses
participations à des salons et festival du livre (Nice,
Mouans-Sartoux, St Martin Vésubie, Cotignac, Nuit du Conseil
général 06).