Nous avons eu la chance de rencontrer ces deux acolytes, accompagnés de leur éditeur Frédéric Ovadia (Editions Au Pays Rêvé, une des branches des Editions Ovadia) lors de la signature du livre à la « Librairie Niçoise », rue Defly à Nice. Quel autre meilleur lieu aurait-on pu imaginer pour un tel événement ?
Portraits croisés de deux passionnés de la cuisine niçoise…
José Maria, est-ce vous qui cuisinez à la maison ?
Ma femme et moi faisons la cuisine. Ma femme est d’origine vietnamienne. La cuisine est donc internationale chez nous ! Tout dépend de qui fait le marché. Mais en général, c’est moi qui fais le marché…
Avez-vous une recette préférée parmi celles présentes dans votre livre ?
José Maria : Je n’ai pas vraiment de recette préférée, car ce livre est un livre d’idées. J’aime cuisiner les légumes « al dente », puis improviser avec des pâtes aux petits légumes croquants. J’ai aussi mes petits « secrets » : mettre des pousses d’épinard, dans l’eau de cuisson des pâtes, par exemple.
Et pour ce qui est de la genèse du livre ?
José Maria : Que ce soit pour la cuisine ou pour les livres, je le fais toujours en groupe. C’est André (ndlr : Giordan de la Peppa) par exemple, qui nous a lancés sur l’idée de la cuisine. Moi, je pensais plutôt à l’idée de Nice et des cartes postales. Et nous avons finalement réussi à allier toutes nos idées dans ce livre, puisque chaque recette est illustrée par une carte postale ancienne de ma collection.
Pour autant, ce n’est pas André qui fait une partie et moi qui en fait une autre. Nous faisons tout ensemble : on discute des idées, on réécrit, on se complète…
Ce n’est d’ailleurs pas le premier livre que nous écrivons ensemble. Il y a aussi eu « E vive le pilou » et « Nice à la belle époque », qui est un livre de promenades dans Nice à travers des cartes postales anciennes.
Vous faites, d’une certaine façon, l’apologie de la culture niçoise, que ce soit avec la cuisine, mais aussi avec le pilou, qui est LE sport niçois par excellence… Pourriez-vous nous parler des manifestations que vous organisez à l’année pour promouvoir le pilou ?
Giordan de la Peppa : Tous les dimanches, des jeunes se retrouvent sur la route du Mont Boron, au « piloudrome » (à l’emplacement de l’ancienne patinoire) pour participer à des compétitions de pilou. C’est le championnat d’hiver. Nous faisons aussi la St Barthélémy dans le Vieux-Nice en septembre. Et bien sûr, l’été, nous nous retrouvons sur la Promenade des Anglais, où les lignes sont tracées au sol, à peu près au niveau du boulevard Gambetta.
Et pourtant, Giordan de la Peppa, il vous arrive d’être infidèle à Nice, une partie de l’année, puisque vous avez aussi des activités professionnelles à Paris et à Genève. Est-ce une ville dont vous aimez aussi vous libérer de temps en temps ?
Giordan de la Peppa : Non, c’est simplement des contraintes familiales et professionnelles qui m’amènent à aller parfois à l’étranger. Mais chaque fois que je le peux, je reviens à Nice. Je suis très attaché à ma ville et j’aimerais y être beaucoup plus, à 90% du temps, ce serait formidable.
En tant que niçois, vous avez forcément un avis sur le Carnaval de Nice qui se déroule en ce moment… Que pensez-vous du Carnaval, tel qu’il est présenté aujourd’hui ?
Giordan de la Peppa : Il est trop touristique et pas assez populaire. Les chars sont très beaux par rapport à ce qu’on peut voir sur d’autres carnavals, comme le Carnaval Chinois par exemple. Mais malheureusement, contrairement à celui de Dunkerque ou celui de Bâle, il n’y a pas d’euphorie populaire.
José Maria : Ce carnaval est intéressant par rapport au tourisme, il y a aussi le carnaval de quartier. C’est aussi aux gens de se réapproprier les idées et ne pas trop se laisser influencer par ce qui se passe…
Où peut-on trouver votre livre ?
Frédéric Ovadia (éditeur) : Il sera dans toutes les librairies en France, en Suisse, en Belgique et au Québec, pour un rayonnement international francophone !
Il est vendu au prix de 25€, mais il y a un prix de lancement à 20€ pour les 150 premiers exemplaires.