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NOUVELLE PARUTION : L’art face à la CENSURE de Thomas Schlesser - Beaux arts éditions - Mise en vente le 4 mai 2011

Ce beau livre propose une relecture de l’histoire de l’art à travers le spectre de la censure et de la liberté d’expression dans l’art.
Composé de 9 chapitres chronologiques, le livre couvre les périodes allant de la renaissance à nos jours (avec également un chapitre consacré au cinéma).
Il raconte l’histoire de nombreux chefs d’oeuvre méconnus ou au contraire emblématiques qui se sont heurtés à différents types de censure (politique, sociale, religieuse...), chaque cas étant le reflet du système de pensée d’une période donnée.
Il pose également la question de la censure au temps de la démocratie mettant en évidence les grands tabous de notre époque : la mort, la sexualité ou encore la religion (cf : l’oeuvre Piss Christ détruite ce week-end à Avignon ou l’artiste chinois Ai Weiwei qui vient d’être emprisonné).
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Historien de l’art, spécialiste de Courbet, l’auteur s’intéresse particulièrement aux ressources politiques de l’art comme mode d’expression.

La censure religieuse, politique ou sociale a frappé les plus grands : Michel-Ange, Caravage,
Watteau, Courbet, Picasso, Manet, Munch, Malevitch, Otto Dix, Pasolini, Mapplethorpe, Ai Weiwei,
etc.
Apanage de l’Eglise pendant des siècles, outil politique majeur après la Révolution, fer de lance de la
paranoïa dans les régimes totalitaires, la censure n’existe plus officiellement dans les pays démocratiques.
Elle emprunte aujourd’hui des voies plus insidieuses, qui ne disent pas leur nom, obligeant les artistes à se
battre encore et toujours pour leur indépendance.
La censure mérite qu’on la combatte et qu’on y résiste. Mais elle est aussi une sorte de défi : elle
permet aux artistes de mieux appréhender leur place et leur rôle dans la société. Elle oblige les créateurs à
s’interroger sur des questions essentielles : À qui s’adressent-ils ? Qu’ont-ils le droit de dire ? Peut-on
vraiment tout représenter au nom de la liberté d’expression ?

À travers le récit de nombreux cas de censure, parfois terribles, parfois plus légers, souvent étonnants,
Thomas Schlesser nous invite à redécouvrir des chefs-d’oeuvre méconnus, des tableaux scandaleux, des
gravures interdites, des films prohibés. Du procès de Véronèse aux photographies récemment censurées
de Larry Clark, en passant par l’iconoclasme de la Réforme, l’emprisonnement de Daumier et de
Schiele ou l’exposition d’art dégénéré organisée par les nazis, l’auteur trace le portrait des sociétés, des
Etats, des Eglises. Leurs peurs, leurs fantasmes. Au gré d’anecdotes, de documents et de commentaires
détaillés, il nous livre l’histoire de ces oeuvres, témoins passionnants d’un combat pour la liberté en art.
Dans la même collection : Les grands scandales de l’histoire de l’art en 2008, L’autoportrait dans l’histoire
de l’art en 2009 et Une histoire indiscrète du nu féminin en 2010 (de Thomas Schlesser).

L’auteur

Thomas Schlesser est né en 1977. Il est historien de l’art, journaliste
pour Beaux Arts magazine, professeur à Penninghen, chroniqueur à la télévision
(Paris Première et TPS Star) et à la radio (Radio France). Il est l’auteur d’une
dizaine de livres, parmi lesquels d’importants travaux de recherche sur Gustave
Courbet.

Prix : 39 €
Nombre de pages : 240 pages
Mise en vente : le 4 mai 2011

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