Fort de son expérience, il nous invite à rechercher notre propre méthode pour mieux vivre dans notre corps et notre esprit. Car une fois les grands fondamentaux assimilés (alimentation, activité et plaisirs, notamment sexuel) chaque personne est unique. Ce qui fait du bien à l’un n’est peut-être pas la solution pour l’autre. André Giordan nous propose donc des conseils très précis et des techniques antistress pour développer un art de vivre en bonne santé.
Mais encore faut-il prendre du temps pour soi, se relaxer, se faire masser, ajouter du soleil avec modération, quelques petits plaisirs au quotidien et la fête de temps à autre. Principalement, notre sérénité dépend de notre capacité à nous traiter avec douceur et bienveillance. Le moral tient une place considérable dans la santé, et dans la guérison éventuelle.
Un « travail » sur soi est alors à entreprendre pour se donner une direction, un chemin –on parle plutôt de sens aujourd’hui- à notre existence. Certes on peut s’inspirer auprès de « maîtres » ou de professionnels, mais nous avons tout le potentiel neuronal, affectif, cognitif en nous pour y parvenir. Donnons-nous seulement un « peu » de temps et pratiquons un « peu » d’épistémologie pour repérer en nous ce qui nous porte et nous fait vibrer… et laissons-le s’exprimer et s’enrichir en interaction aux autres et à la culture !
Reste le passage de la théorie à la pratique… Il y a toujours un pas, parfois très difficile à franchir. Pour commencer, arrêtons de nous donner des excuses : « j’ai trop de travail », « je n’y arrive pas »… Pensons plutôt, est-ce que je m‘organise bien ? N’est-ce pas plutôt une excuse que je me donne pour exister aux yeux des autres, à mes propres yeux ? Evitons également la surconsommation habituelle de médicaments. Pour les bobos quotidiens, les remèdes sont le plus souvent inutiles et dangereux. Ils ne sont jamais inoffensifs, les effets collatéraux, comme disent les militaires, sont multiples. Quels bénéfices peut-on en tirer par rapport aux risques possibles ?
Prenons un exemple le paracétamol, un des médicaments les plus en usage et qui coûte 320,9 millions d’euro par an à l’assurance maladie. Une équipe de l’université de Leeds a rassemblé quelques 1 900 études publiées sur les « effets toxiques du paracétamol ». Cette compilation démontre que les personnes qui prennent chaque jour une dose de paracétamol, par exemple 3 comprimés de Doliprane 1 000 par jour ou 6 d’Efferalgan 500 – soit 3 grammes par jour – ont un risque de décès prématuré accru jusqu’à + 60 %. Elles ont une probabilité plus élevée d’avoir un accident cardio-vasculaire (+ 19 %), une hémorragie intestinale (+ 11 à 49 %) ou des atteintes rénales.
Pas d’intégrisme cependant, les médicaments sont indispensables pour les pathologies graves. Loin des injonctions du biomédical ou des panacées et des ouvrages prescripteurs pseudo-scientifiques louant un seul système, recherchons la voie qui nous convient le mieux pour devenir… « l’auteur » de sa santé.
« Ecoutons notre corps, il nous parle ! » insiste-t-il ? N’attendons pas les symptômes de la maladie pour nous en préoccuper. « Allons chercher notre potentiel caché, à mille lieues des diktats et des idées préconçues et prenons appui sur lui »… Etre en phase avec soi-même, s’épanouir sont des passages obligés vers le bien-vivre. « (Re)prenons confiance en nous, allons vers l’estime de soi ». Le désir de savoir, notamment apprendre sur soi en action avec les autres est de même une approche efficace à essayer….
Un livre plein d’énergie sans diktat ni idées préconçues pour nous accompagner dans la recherche de notre potentiel (1).