Sacré XXème siècle !
Grandes explorations, incroyables évolutions scientifiques, fracas terrible de deux guerres mondiales. La géographie et les peuples ont été profondément changés tout au long du siècle qui nous a précédés. Il se raconte au travers de ceux qui l’ont fait, de ceux qui l’ont vécu, de ceux qui y ont exprimé leurs idées et leurs convictions. Chercheurs et politiques, chefs de guerre ou messagers de paix. Poètes aussi, romanciers et peintres. Des tranchées de 1914 à la chute du mur de Berlin, de l’aventure de l’aéropostale à la conquête de l’espace, retrouvez toute l’histoire des hommes qui ont fait ce « sacré XXème siècle » !
Edgar MORIN, Président du festival
Théoricien de la connaissance, philosophe et anthropo-sociologue, Edgar Morin, aura 93 ans le 8 juillet prochain. Résistant, compagnon de route du Parti communiste français (PCF) avec lequel il mettra vite des distances (il en sera exclu en 1951 pour son anti-stalinisme), il publie en 1946, son premier livre L’An zéro de l’Allemagne et en 1951 L’homme et la mort. Journaliste à Paris dans les années 1950-1960, il sera nommé directeur de recherche au CNRS en 1970. Il y est, à présent, directeur de recherche émérite. Il est également docteur honoris causa de nombreuses universités du monde entier. Son œuvre majeure, La méthode, est parue en six volumes entre 1977 et 2004. Attaché à la « prise de conscience de la communauté du destin terrestre », il est connu pour ses engagements démocratiques et non-violents. Il présentera son dernier titre Mes Berlin, 1945-2013 (Cherche-Midi), récit très personnel de près de soixante-dix ans de formidables changements dans la ville où s’est joué au moins deux fois le sort du monde.
Toute l’actualité contemporaine du livre
Les écrivains et les livres dont on parle sont au Festival du Livre de Nice 2014. Douglas Kennedy, l’auteur de Cet instant-là et de Cinq jours signe Murmurer à l’oreille des femmes (Belfond) ; Jean-Noël Pancrazi, prix Marcel-Pagnol pour La montagne présente son très troublant roman et récit Indétectable (Gallimard) ; Pierre Assouline nous offre Sigmaringen, histoire du dernier refuge en Allemagne des Vichystes et des collaborateurs aux derniers jours de la seconde guerre mondiale (Gallimard) ; et Akli Tadjer, avec l’attachante tendresse qu’on lui connaît, nous embarque dans un mélo dont il a le secret avec Les thermes du paradis (JC Lattès). Rencontrez aussi le philosophe Michel Onfray, le paléontologue Henry de Lumley, l’ancien procureur de la République Philippe Bilger, le jardinier Alain Baraton et les romancières et romanciers Sophie Bassignac, Didier Van Cauwelaert, Arnaud Delalande, Philippe Grimbert, Irène Frain, Sylvain Tesson... Plus une brassée de « people » comme Macha Méril et Michel Legrand, Nadine Trintignant, Brigitte Lahaye, Charlotte Valandrey, Véronique Genest et tant d’autres... Ils vous attendent !
Une foule de débats et de rencontres
Les auteurs invités au festival apporteront leur regard, leur expérience, leurs connaissances, leurs convictions pour éclairer tous les aspects de ce XXème siècle qui nous a modelés et construits aujourd’hui. Rejoignez-les dans les débats et dans les tables rondes. Dialoguez avec eux sur les sciences, la société, l’histoire, les arts et la littérature du « sacré XXème siècle ».
La communication
Jamais un siècle n’aura accumulé dans sa durée autant de découvertes, autant d’avancées technologiques. Surtout dans la communication. Se souvient-on seulement que c’est en 1901 que Marconi reçut le premier signal télégraphique « longue distance » de Cornouailles à Terre-Neuve ? Que les premières émissions de télévision datent de 1930, le transistor de 1947 ? Après la machine à écrire, outil de travail des écrivains par excellence, le premier traitement de texte a été mis en œuvre en 1964 chez IBM. L’informatique a généré d’invraisemblables progrès dans la diffusion de l’information. De Roland Sicard, à Jean-Jacques Bourdin ou Philippe Bouvard, de Franz-Olivier Giesbert à Serge Moati, Michel Field, Michel Drucker, William Leymergie, Caroline Pigozzi, Sébastien Lapaque, Bertrand Tessier, William Navarette, Yvan Rioufol, Pierre Assouline..., nombreux sont les journalistes-écrivains présents au Festival avec leurs livres qui pourront en témoigner.
L’École de Nice
Pendant le Festival du Livre, l’on va reparler de l’École de Nice, ce courant artistique démarré dans la cité à partir de la fin des années 1950, s’opposant à Paris et qui a regroupé, et regroupe toujours, des plasticiens tous très différents dans leurs approches, mais résolument modernes voire « dérangeants ». On y retrouve ceux du Nouveau réalisme montrant de manière ostensible les objets de notre société de consommation, ceux de Fluxus, ce « non-mouvement » où tout peut être art ou ceux de Supports/Surfaces qui « libèrent la toile du châssis ». Des noms ? Comme cela vient : Yves Klein, Arman, César. Ben, Gilli, Alocco, Malaval. Chubac, Moya. Vous les connaissez mal ? Le galeriste niçois Jean Ferrerro les connaît bien, lui... Il a offert quelque 800 pièces de ces artistes à la ville. La « Donation Ferrerro » se visite de manière permanente depuis février à l’ancien Forum d’urbanisme, place Pierre Gautier. « L’École de Nice, une trace artistique du XXe siècle » : Table ronde samedi 14 juin à 14h dans la Galerie des Ponchettes avec Jean Ferrero, Ben et Patrick Moya.