Ce qui sera donné au public le soir du 21 est une version à peine abrégée de l’opéra, festive, déambulatoire, participative. « Ce gars formidable » qu’est Olivier Balazuc casse les codes comme il en a l’habitude. Les grands airs de Carmen vont déferler sur le public.
Jamais celui-ci n’aura été aussi près des chanteurs, invité même à trinquer avec eux pendant la fameuse scène de la taverne ! Cette version de Carmen, en costumes contemporains, avec des street danseurs et des acrobates, va surprendre, comme l’appellation « drame festif » dont Richard Rittelmann la gratifie sans hésiter.
Car c’est lui, le grand baryton dont la famille vit à Magagnosc près de Grasse, qui amène Carmen dans un village.
Lui qui a réuni ce casting superbe, lui qui offre au public d’écouter une nouvelle fois ce grand pianiste qu’est François-René Duchâble. Comme un petit miracle, qui tient aux liens d’amitié que Richard lie dans les différentes productions dans lesquelles il chante et qui le conduisent dans le monde.
Le rôle titre sera tenu par la mezzo Sandrine Sutter qu’on a déjà vue à l’Opéra de Nice. C’est une spécialiste de Carmen. La soprano Julie Adams en Micaëla, vient spécialement de San Francisco, ce sera sa première apparition en France. Avi Klemberg, en Don José, est un super ténor qui arrive de Paris, tandis que le public azuréen retrouvera avec plaisir Richard Rittelmann qui s’est illustré notamment dans Turandot en 2014 à Nice.
Le lendemain n’a rien à envier de la veille. Il s’agit d’un gala, mieux : d’une fête lyrique, comprenant les chefs d’oeuvre de l’opéra français et italien invitant de grandes voix, celles le la veille, plus un ténor à la voix incroyable Carlo Guido, accompagnés par le pianiste Georgio Montagna dans des extraits de Tosca, Don Carlos, Bohème, Figaro, Russalka.
Annick Chevalier