– En un demi-siècle, le salon d’Antibes a acquis ses lettres de noblesse. Il est désormais le plus important salon français, après Paris, et l’un des rendez-vous majeurs en Europe. Il est unique par sa fréquentation, par les œuvres qui y sont présentées et par son atmosphère magique face au port d’Antibes, au bord de la Méditerranée, à côté des terrasses ensoleillées des restaurants de la vieille ville.
Chaque année, plus de 20 000 visiteurs, collectionneurs, amateurs et passionnés, s’y donnent fidèlement rendez-vous pour découvrir quelques-unes des plus belles pièces proposées sur le marché international de l’art : art moderne et art contemporain, antiquités, bijoux anciens, mobilier et objets design.
La 52e édition du Salon d’Antibes s’annonce magnifique et plus grande (3 500 m²), avec la présence de pièces exceptionnelles et plusieurs nouveaux exposants français, italiens renommés. Du 12 au 21 avril 2024, le Salon d’Antibes accueillera près de 100 exposants répartis dans le grand chapiteau (plus de 3 500 m²) et dans l’espace plein air.
Bio express JonOne
Le parcours de JonOne est le voyage d’un homme, d’un acte créatif, d’une explosion de couleurs, une ligne traçant son chemin d’un pays à l’autre, telle une traversée de l’espace et du temps. Voilà l’évolution de l’artiste John Perello, un jeune New-Yorkais né en 1963, qui a grandi sur la 156e rue, entre les quartiers de Harlem et de Washington Heights. Après avoir vu les premiers tags apparus sur les wagons du métro, il décide de rejoindre le mouvement formé par les auteurs de ces tags sous le nom de Jon156. Le graffiti, dans toute sa liberté et sa gestuelle, marquait alors le début d’une nouvelle ère. C’était une éruption en technicolor, une révolution graphique. Dans les tunnels du métro de New York, Jon156 extériorise et exprime sa soif de liberté, sa défiance vis-à-vis des conventions et son amour pour l’abstraction.
En 1984, avec ses comparses taggers, Rac7 et Kyle, il fonde le collectif d’artistes urbains All Starz, qui deviendra rapidement une communauté internationale. En 1987, Bando, graffeur français, découvre in situ le travail de Jon et l’invite aussitôt à Paris. Ce sera un grand moment de bascule pour Jon qui s’installe alors dans la capitale française où il réside depuis.
Après 5 années passées à l’Hôpital Ephémère, puis toute une série de résidences dans les squats et les communautés d’artistes les plus renommés, John Perello, rebaptisé JonOne, va encore plus loin dans sa démarche et son expérimentation artistique par l’utilisation de diverses techniques, mais aussi par son choix du support. Bien qu’il garde un lien très fort avec la scène artistique urbaine, il transpose alors l’essence même de sa démarche murale sur la toile. Tout comme ses murs couverts de tags, chacune de ses toiles devient une sorte de palimpseste.
Pour immortaliser son travail sans qu’il perde toute la vitalité et la puissante énergie qui s’en dégage, JonOne explore les principes de la peinture en action et de l’expressionnisme abstrait : Les mouvements deviennent plus larges et s’étendent davantage. De la même manière que le fit Pollock avant lui., JonOne s’immerge lui-même dans ses œuvres, déambulant parmi les toiles, les éclaboussant de peinture, rajoutant des couches de matière et de couleur. Très vite, il se fait un nom dans les milieux artistiques parisiens grâce à ses œuvres sur toile et les portes des galeries s’ouvrent aussi pour lui à l’étranger, tout d’abord à la Gallery Gleditsch 45 de Berlin. Dès lors, il ne cesse d’exposer à travers le monde : Tokyo, Monaco, Paris, Genève, New York, Hong Kong ou encore Bruxelles. Les œuvres de JonOne sont également entrées dans de prestigieuses collections privées et publiques et ont également fait l’objet de
S’efforçant de faire tomber les barrières entre galeries, musées et art de rue, JonOne décompartimente l’art et l’ancre dans la vie quotidienne en collaborant également avec de grandes marques. Cela se traduira par exemple par la customisation d’un 747 d’Air France, par la création d’un flacon de parfum iconique de la Maison Guerlain, ou bien encore par sa propre collection capsule pour Lacoste. En 2020, la cristallerie Daum lui demandera également de dessiner plusieurs pièces exclusives en cristal. En 2021, il peindra d’autres pièces pour la Faïencerie de Gien, tout cela tissant un nouveau lien entre l’art et l’artisanat.
Cette pratique de son art en perpétuel mouvement, son désir de parler au spectateur, de le surprendre par la diversité de son œuvre et son choix de différents supports, cette énergie physique et vibrante... Tous ces éléments caractéristiques de JonOne ont fait l’objet d’une grande exposition organisée en 2023 à la Piscine de Roubaix. Ce fut la première rétrospective consacrée à l’artiste.
Très vite, il se fait un nom dans les milieux artistiques parisiens grâce à ses œuvres sur toile et les portes des galeries s’ouvrent aussi pour lui à l’étranger, tout d’abord à la Gallery Gleditsch 45 de Berlin. Dès lors, il ne cesse d’exposer à travers le monde : Tokyo, Monaco, Paris, Genève, New York, Hong Kong ou encore Bruxelles. Les œuvres de JonOne sont également entrées dans de prestigieuses collections privées et publiques et ont également fait l’objet de commandes (Rabbat Library, Palais de la Bourse de Paris, Montresso Foundation, Assemblée Nationale,...) . Enfin, l’artiste a multiplié les interventions pour la Fondaion Abbé Pierre.