A partir d’une copie, l’artiste reproduit le dessin sur un fond noir, en lui rajoutant ses marques définitoires.
A l’aide d’un pinceau, d’un cutter et d’une couleur forte, ses toiles deviennent des images en mouvement, qui cachent toujours le dessous de son imagination.
« J’interviens dessus de trois façons différentes : une fois en grattant, une fois en rajoutant de la peinture et une fois en rajoutant des lettres ou des mots. Donc il y a trois interventions successives qui globalement brouillent la possibilité d’images claires. C’est une chose que j’aime beaucoup faire… ».
Devant la reproduction Corpet de « Demoiselles d’Avignon », le regard pivote vers les images superposées, auxquelles l’artiste ne donne aucune explication.
« Mes tableaux n’ont pas de titres. Ils ont un numéro, une date, une technique. Ils sont comme des pierres sur la plage qu’on laisse derrière nous et qu’on oublie… ».