Depuis l’aube du 7ème art, Villefranche-sur-Mer est un lieu de tournage privilégié. Si actuellement la commune obtient tous les suffrages, c’est à la fois en raison de la proximité géographique de l’aéroport international de Nice Côte d’Azur, mais aussi pour la diversité de ses sites qui en font un formidable magasin de décors.
Plus de 150 films et téléfilms tournés en partie à Villefranche-sur-Mer ont pu être répertoriés. De « Macao l’enfer du jeu » avec Eric Von Stroheim et Mireille Balin, sorti en 1939 à « Kiss and Kill » avec Ashton Kutcher et Katherine Heigl sorti en 2009 en passant par « Il était une fois un flic » qui réunissait Michel Constantin et Mireille Darc en 1972. Tous ces films font la part belle au paysage, aux rues, aux quais, aux hôtels et restaurants de notre ville (Hôtel Welcome, Restaurant la Fille du Pêcheur…). Sans parler du mythique « Jamais plus Jamais » qui vit le retour de Sean Connery dans le rôle de James Bond en 1983, et plus récemment un des derniers films « Dalida » de Lisa Azuelos.
Le 28 juillet en soirée c’est cinéma de plein air : une toile sous les étoiles spéciale Gérard Oury !!
En 1967, la municipalité de Villefranche-sur-Mer, présidée par Monsieur le Maire, le Docteur Guy PERDONCINI ouvre les portes de la Citadelle au 7ème Art.
Autrefois scène théâtrale et musicale, le théâtre de Verdure est alors confié à Jeanne et Fernand GARNIER, qui assureront pendant 40 ansla diffusion des films en plein air chaque été. La projection des films est d’abord assurée par Emile MARTIN, mémoire vivante des studios de la Victorine de Nice, puis en 1982 par Maurice STEFANIUCCIO, qui reprendra l’exploitation du site en 2008.
Dès le début de cette aventure, de nombreux villefranchois se sont investis aux côtés des époux GARNIER pour faire vivre et perdurer leur profond attachement à leur Citadelle et à leur Cinéma de plein air.
Une exposition « Villefranche, vedette du 7ème art » mettra en lumière les séquences les plus marquantes de l’épopée cinématographique villefranchoise.
« Villefranche, vedette du 7ème art » a pour but de dévoiler comment chaque lieu a
été exploité, valorisé, transformé voire révélé par le cinéma, l’époque, la mode ou le génie des metteurs-en-scène.
Les quais du port de la Santé ont été abondamment utilisés par les metteurs en scène.
Soit pour figurer un port de la Côte d’Azur ou de la Méditerranée soit pour évoquer des lieux plus inattendus voire exotiques. La Rue Obscure et son atmosphère mystérieuse
a interpelé l’imaginaire de nombreux cinéastes.De nombreuse autres rues de la ville, les hôtels et restaurants ont également servi d’écrin à des films célèbres. La Citadelle, monument historique du XVI° siècle, a été détournée dans de nombreuses productions. Le Port Royal de la Darse, créé au XVI° siècle et aménagé au XVIII° siècle est le théâtre de nombreuses scènes cultes.
LES VILLEFRANCHOIS DANS LE 7ÈME ART
La seconde partie de l’exposition évoque l’inévitable implication des Villefranchois dans l’industrie du 7ème art. Outre la figuration, les villefranchois s’illustrent en particulier dans l’assistance technique.
Dès les années 20, un jeune Villefranchois, Auguste Maïcon, pionnier de l ’ aviation, va mettre cette nouvelle technologie au service du cinéma : en 1925 le port de Villefranche est bouleversé par une tempête provoquée par des moteurs d’avions de 400 chevaux. Dans les années 30, il entre àla Metro Goldwyn Mayer pour y réaliser ces effets spéciaux.
Dès 1948, les studios de la Victorine à Nice font régulièrement appel au Chantier Naval Voisin pour la réalisation de séquences nautiques.
En 1949, la Warner Bross leur demande pour le film « Les aventures du Capitaine
sans peur » de reconvertir une coque d’un ancien cordier malouin en frégate XVIII° siècle. Ce travail dura 5 mois.
Exposition à découvrir jusqu’à 30 septembre à la chapelle St Elme à Villefranche sur Mer.