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Tatoueurs, tatoués : l’expo événement en partenariat avec le musée du quai Branly est à découvrir dès maintenant

L’exposition Tatoueurs, Tatoués revient sur les sources du tatouage et présente le renouveau de ce phénomène désormais mondialisé. A l’inverse du rôle social, religieux et rituel qu’il a joué dans les sociétés issues des mondes orientaux, africains et océaniens, le tatouage a longtemps été en Occident un marqueur d’infamie, de criminalité, de marginalité, une attraction de cirque puis la marque identitaire de tribus urbaines.

Aujourd’hui omniprésent dans la publicité ou la mode, le tatouage est sorti de sa clandestinité pour devenir un ornement corporel largement diffusé, permettant l’affirmation de soi.

L’exposition explore ainsi les valeurs ethnologiques, anthropologiques et sociologiques, mais aussi la dimension artistique du tatouage, à travers un choix d’oeuvres de nature documentaire et de productions d’artistes contemporains, notamment de projets de tatouages peints et de volumes en silicone tatoués.

L’événement est l’adaptation, en collaboration avec l’espace culturel départemental Lympia à Nice, de l’exposition Tatoueurs, Tatoués qui s’est tenue du 6 mai 2014 au 18 octobre 2015 au musée du quai Branly – Jacques Chirac.

C’est au tatau polynésien observé au XVIIIe siècle par l’équipage européen du capitaine Cook que le tatouage doit son nom.

La pratique, jadis omniprésente comme marqueur ritualisant dans les sociétés traditionnelles, y fut éradiquée par la colonisation. Réduit dans certains pays à sa fonction punitive, le tatouage s’est marginalisé mais s’est malgré tout perpétué jusqu’à devenir au XIXe siècle objet de fierté et matière à spectacle. Les échanges internationaux entre une poignée de tatoueurs activistes ont permis de développer les codes et les techniques du tatouage contemporain.
L’exposition Tatoueurs, tatoués revient sur les sources du tatouage et présente le renouveau de ce phénomène désormais mondialisé. A l’inverse du rôle social, religieux et rituel qu’il a joué dans les sociétés issues des mondes orientaux, africains et océaniens, le tatouage a longtemps été en Occident un marqueur d’infamie, de criminalité, de marginalité, une attraction de cirque puis la marque identitaire de tribus urbaines.

Vernissage ce Vendredi 2 juillet 2021 à 18 heures 30 par Charles Ange Ginésy, Président du Département des Alpes- Maritimes, en présence d’Éric Ciotti, Député, Président de la Commission des Finances du Département des Alpes-Maritimes, et d’Emmanuel Kasarhérou, Président du musée du quai Branly – Jacques Chirac.

Espace culturel Lympia au Port de Nice

La présentation complète de l’exposition est à découvrir ici

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