Elle est présentée dans le cadre du programme Ériger des ponts entre l’Est et l’Ouest, sous le patronage du Ministre des affaires étrangères du Kazakhstan, avec le soutien de l’ambassade de la République du Kazakhstan en France et celui du Consul honoraire de la République du Kazakhstan à Nice.
L’évolution de la culture du Kazakhstan bénéficie d’une étroite interdépendance d’ensembles d’origines multiples. L’exposition « Shanyrak, voûte céleste » et l’oeuvre de chacun des artistes qui y sont représentés, Goulfairous Ismaïlova, Marat Bekeyev, Edouard Kazarian et Andrey Noda, ont leurs propres motifs directeurs.
« Etre un créateur suppose que, à ce qui est déjà connu de tous, l’on sache ajouter une goutte de son âme, de son expérience personnelle ». Ces mots de la célèbre poétesse Fariza Ongarsynova résument l’esprit de cette exposition, organisée à Cannes dans le sillage de la Saison culturelle du Kazakhstan en France.
L’aspiration à embellir le monde est le leitmotiv de Gulfairous Ismaïlova. Elle fut et demeurera dans notre mémoire une femme aux talents diversifiés d’artiste-peintre, de théâtre et cinéma, mais aussi de comédienne. La providence l’avait dotée généreusement à la fois d’une beauté, d’un esprit, d’une voix exceptionnels, de talent dans l’art dramatique, et d’un don pour la peinture.
Marat Bekeyev contemple et nous représente le monde à travers un prisme de symboles. Ses créations suscitent des sentiments profonds d’associations mentales et de méditations. La ligne cardinale de son action s’induit de la réflexion suivante : tout appartient au monde ethnique, tout se conçoit à l’aune de personnages mythiques communs à la terre entière.
Edouard Kazarian reste fidèle à son credo : microcosme dans macrocosme. Le monde va de pair avec l’harmonie, au sein de laquelle chaque personnage choisit sa mission, et en constitue un fragment. Edouard, c’est un génie de la technique et de la technologie.
L’idée centrale d’Andrey Noda est liée aux nuancements. Ce sont des nuances qui nous différencient les uns des autres. Une caractéristique bien spécifique à Andrey réside en ses alliances de couleurs. Son approche est ironique et, dans le même temps, débonnaire. On a l’impression qu’il perçoit le monde comme le reflet, par le biais de quelque prisme, de miroirs déformants.
Représentant un Kazakhstan aux multiples nationalités, les quatre artistes ne se ressemblent pas du tout. Ceci étant, ils se retrouvent tous, autour du mot « PAIX », réunis par une même vision du monde.