Artiste pluridisciplinaire, Alexandra Guillot travaille à partir de sources les plus diverses - journal intime, littérature, cinéma, internet, mass-média, photographie... qui constituent un fond d’archives issues d’une pratique quotidienne remontant aux années 2000.
Souvent conceptuelles dans leurs élaborations, les œuvres d’Alexandra Guillot n’en conservent pas moins une grande part de subjectivité empreinte d’un romantisme noir dont elle revendique l’influence.
Peuplée de sculptures et photographies, l’exposition d’Alexandra Guillot, essaye d’offrir, à travers des pièces kitsch, surannées mais toujours en décalage, une vision hypnagogique (*) des rituels qui surviennent lorsque l’on glisse de la vielle vers le rêve.
* - L’état hypnagogique est un état de conscience particulier intermédiaire entre celui de la veille et celui du sommeil qui a lieu durant la première phase d’endormissement. Ce terme a été inventé en 1848 par Alfred Maury, qui l’appliquait aux hallucinations se produisant fréquemment.