Le musée des Arts asiatiques de Nice consacre en ce moment une exposition à ce breuvage - certains diraient à cette philosophie - qui pour être le plus bu dans le monde (avant même la bière !) n’en est pas pour autant le plus connu. Chine, Japon, hauts plateaux, marchés de gros, moines, cueillette, séchage...
Les photographes Tull et Bruno Morandi ont ramené de leur nomadisme dans ce vaste monde des images superbes autour de cette plante magique.
Tull est née en Mongolie et venue à Paris pour faire des études (un master en politique de la culture) qui la conduiront à la photographie avec comme couronnement le Grand Prix du photo-reportage de Paris Match en 2005. Bruno, architecte de formation, a passé sa jeunesse en Toscane avant de trekker dans l’Himalaya, appareil en bandoulière...
Depuis, le couple voyage en Asie, à la recherche d’images belles et humaines sur les traditions, la culture, les paysages.
"Le thé rythme nos journées. Chacun d’entre-eux est empreint de la philosophie, des coutumes ou de l’art de vivre d’un pays, d’une région. En les dégustant, nous embarquons pour des ailleurs lointains" expliquent les photographes.
Avec eux, levons nos tasses en dégustant le "Shincha" ou "nouveau thé" au Japon, équivalent local du Beaujolais nouveau. la jeune récolte fournit des bourgeons qui contiennent des saveurs rares et recherchées. Découvrons le code des couleurs et le graphisme qui entourent le bol de "matcha" lors des cérémonies du thé à Kyoto. Entrons dans les monastères du Népal où de jeunes moines s’initient à servir cette boisson lors des cérémonies rituelles.
Maintenant, vous ne regardez plus votre tasse comme avant : bonne dégustation !
Jusqu’au 7 février, entrée libre.