Les choristes viennent de Valdeblore, Saint Martin Vésubie, Roquebillière, Belvédère, si ce n’est pas tout simplement de... Nice. Avec quarante chanteurs en 2018, la formation affiche une santé qu’envieraient bon nombre d’associations. Le seul bémol est l’insuffisance des voix de basses et de ténors. Autrement dit, le chœur aimerait recruter des hommes, pour asseoir l’équilibre harmonique de l’ensemble.
Alors messieurs ne soyez pas timides : le chant est un facteur de lien social, il est bon pour la santé, reconnu comme un antidépresseur naturel !
Dynamique, créative, la formation chante partout où il lui plaît d’aller. Elle entretient des rapports étroits avec des chœurs italiens et s’est même envolée pour le Vénézuela en 2009 et la Croatie en octobre dernier. Le rythme est un voyage par an : "nous nous joignons à des chœurs souvent d’un bien meilleur niveau que le nôtre" souligne en toute modestie Richard.
Des échanges fructueux, car les chorales s’invitent chacune à leur tour, comme lorsque les Vénézuéliens étaient venus au Festival International de Chœurs en Montagne qui fut organisé par Richard et Claudine pendant de nombreuses années. D’excellent niveau, il se tenait sur quatre jours de chants, d’ateliers de master classes et de concerts, avec des formations aussi prestigieuses que par exemple le célèbre trio Esperanza en 2010.
Mais le Festival a fini par s’éteindre par manque de moyens...
Composé de chants traditionnels, de jazz, ou d’airs classiques, le répertoire des chœurs du Mercantour est varié et va même parfois se balader dans le traditionnel, comme cette berceuse apprise avant le départ de la
dernière escapade.
Ultime précision pour ceux qui seraient tentés par l’expérience : il n’est pas nécessaire de lire la musique, à l’heure d’internet, on apprend sur des fichiers audio....
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