Marine Wallon (née en 1985) vit et travaille à Paris. Diplômée de l’École nationale supérieure des beaux-arts de Paris en 2009, elle se consacre d’abord à l’aquarelle, puis opère un tournant qui l’amène à se concentrer sur l’utilisation de la peinture à l’huile. L’artiste, qui a régulièrement bénéficié d’expositions personnelles et collectives en France et à l’étranger, a vu ses productions distinguées par plusieurs récompenses. Elle fut notamment, en 2022, lauréate du 11e prix Jean-François Prat, et, en 2019, co-lauréate du prix Moly-Sabata. Plus récemment, elle a été nominée pour l’édition 2023 du prix Drawing Now. En 2022, elle est invitée par la Chalcographie du Louvre à réaliser une gravure (Isola). Son œuvre, représentée par les galeries Catherine Issert (Saint-Paul-de-Vence) et Stoppenbach & Delestre (Londres), fait partie de collections publiques et privées (Chalcographie du Louvre, Fondation Colas, Ville de Vitry-sur-Seine/dépôt du MACVAL, artothèque d’Annecy, collection Société Générale, fonds Moly-Sabata).
L’artiste a bénéficié de plusieurs expositions personnelles lors de ces dernières années, par exemple chez Stoppenbach & Delestre (Londres, 2021), à la Galerie Catherine Issert (Saint-Paul-deVence, 2021) ou encore au Point Commun (Annecy, 2019).
Si Marine Wallon appartient sans conteste à la nouvelle scène figurative française, elle sait s’aventurer du côté d’une abstraction affirmée, et évoluer sur des lignes de crête. Sa peinture – son médium favori depuis le mitan des années 2010 – donne à voir l’instant capturé, suspendu, et, dans le même temps, le mouvement, le foisonnement vibrant des éléments ; elle déploie des horizons lointains et exotiques aux titres évocateurs autant qu’elle impose la frontalité intransigeante d’une matière picturale brute. Et c’est en cette tension incomparablement maîtrisée que le spectateur est ravi, son regard livré à la peinture même, tandis que l’imaginaire le plus libre s’abandonne à la narration trouble de scènes énigmatiques.