A l’occasion de l’exposition, le musée propose également un nouvel accrochage autour du paysage moderne. L’ensemble des œuvres peintes de Raoul Dufy, conservé au musée Ziem, est ainsi exposé pour la première fois. Il est accompagné de peintures de Picabia, Derain, Seyssaud, Chabaud, Girieud, Lombard, Verdilhan, Manguin.
La présentation exceptionnelle d’affiches de David-René Dellepiane complète cette exposition.
– Activités
Afin de sensibiliser un public toujours plus grand, le musée Ziem propose de nouvelles activités telles que des visites contées, une rando-musée ou des parcours plus particulièrement destinés aux familles.
Du matériel permettant au public de visiter seul l’établissement de façon ludique est également mis à sa disposition à l’accueil.
Utilisé pour la première fois en 1859 dans un article de la Gazette des Beaux-Arts, le nom d’école de Marseille va être adopté par les collectionneurs, les critiques et la presse pour donner corps à ce regroupement d’artistes amoureux de le Provence, de sa beauté rude, de ses paysages âpres et pures, dignes d’une tragédie antique.
Originaire d’Aix et destiné au négoce, Émile Loubon (1809-1863) s’affirme rapidement comme le chef de file de ce foyer composé de personnalités certes dissemblables mais dont les productions présentent néanmoins de nombreux points communs.
Bien loin de la « douceur classique », force, chaleur, lumière, densité, exaltation des plans, refus de l’anecdote, violence parfois, caractérisent cette peinture qui, avant les mouvements dits d’avant-garde, va marquer de façon durable l’évolution du paysage pictural du milieu du XIXe siècle français.
De nombreux peintres vont adhérer à ce mouvement de renouveau de la peinture provençale dite « naturaliste » qui, dans la lignée de L’école de Barbizon, fait du paysage l’élément majeur de la représentation.