Présentation de l’exposition
L’exposition Les S(c(h))ieurs du KKF à la Menuiserie : l’art de rentrer (ou pas) dans des cases présente un panorama de la création du KKF que sa diversité de champs d’expression rend inclassable.
Les artistes du connectif entrent difficilement dans des cases et le revendiquent. Ce qui compte, le plaisir, qui se veut communicatif, et la démarche "Partir de rien et construire" que ce soit de l’art, de l’art design, des univers, de la photo... Loin de se limiter dans une quelconque classification, ils brouillent eux-mêmes les pistes entre art et art design en interrogeant sans cesse la limite entre les disciplines.
Dur de les suivre donc ! et c’est précisément aussi cela qui amuse le connectif... et qui se lit dans le titre de l’exposition, quasiment illisible, au triple sens provocateur : les scieurs (de bois) pour la Menuiserie ; les Sieurs, pour les messieurs ; les chieurs pour les empêcheurs de tourner en rond que le KKF a bien conscience de représenter au sein de la sphère artistique locale.
Loin de nous en offusquer, nous en plaisantons plutôt et en sommes même satisfaits, puisque cette réserve ne saurait servir mieux notre vocation à changer le rapport à l’art : voir questionner le fait que KKF produise ou non de l’art ne saurait en réalité nous faire plus plaisir !
D’où l’art d’entrer, ou pas, dans des cases !
Cette question essentielle donne sa forme à l’exposition évolutive en trois temps que les artistes, invités par la Menuiserie à présenter un panorama de leur travail, ont choisi de créer. Il y aura donc un Acte I, un Acte II et un Happy End car le KKF aime bien vous raconter des histoires ! Histoire justement de créer des liens...
L’Acte I, à compter du 25 septembre, proposera un aperçu des différents champs de création de Keskon Fabrique.
Ménageant le suspens jusqu’au 23 octobre (tiendrez-vous le coup ??), l’Acte II vous mettra en scène au travers d’une exposition photographique.
Le Happy End du 27 novembre sera, en guise de conclusion festive, à l’image de l’esprit du connectif, dont l’objectif est d’apprendre non à entrer dans des cases, mais bien plutôt à continuer à ne pas se prendre au sérieux.
Autour de l’exposition
Programmation culturelle
Les trois temps de l’exposition Les S(c(h))ieurs du KKF à la Menuiserie : l’art de rentrer (ou pas) dans des cases seront accompagnés d’une programmation culturelle en lien avec le goût du connectif pour la pluridisciplinarité, conçue pour illustrer, en complément des œuvres présentées, l’état d’esprit du KKF, fait de connexion, de lien et de sens :
- Vernissage / Acte I - vendredi 25 Septembre 2015 – 19 h :
JUGA, chanson française : set de 45 minutes - Chapeau.
« Juga la vida davant que la vida juga de te ». Garder son âme d’enfant pour exprimer
ses pulsions. Le pari bien ambitieux de notre trio acoustique et festif. Entre chansons à texte et musique de rue, le cajon, les tabla et guitares sont les ingrédients principaux, perturbés par les voix écorchées de nos ados attardés et mal élevés. "
Ce groupe est constitué de certains de nos amis, et a surtout joué cette année au festival Cinéma Brut de Mouans-Sartoux, dont le KKF conçoit la scénographie depuis 4 ans.
- Evénement intermédiaire / Acte II - vendredi 23 octobre 2015 – 19 h :
Shooting performatif participatif avec le public, à partir de la présentation des
Photographies de Nicolas Pennaneac’h, un des deux artistes du connectif KKF, réalisées autour de l’œuvre du KKF For you my favourite clothe qui sera exposée.
Le public pourra se faire prendre en photo avec cette pièce, en rejouant l’atmosphère des photos, et ainsi entrer concrètement dans la proposition artistique. Sa photographie en situation lui sera envoyée par la suite.
Cette proposition entre dans l’esprit du KKF de faire entrer le public dans sa création et de révéler la part de créativité de chacun.
- Finissage / Happy End - vendredi 27 novembre 2015 – 19 h :
Association Corps et Arts : performances dansées en lien avec les œuvres présentées et l’espace de l’exposition ( sous réserve).
Cette proposition illustre l’ouverture du KKF à travailler avec d’autres associations et son goût pour la pluridisciplinarité, qui offre ici un autre discours sur les œuvres, toujours dans le souci d’une approche accessible à tous de sa création.
Avec un début festif en musique, un intermède avec la participation du public, et un final avec des performances offrant une autre lecture des œuvres dans un souci d’accessibilité et de renouvellement du regard, cette programmation marque les étapes de l’évolution en trois temps de l’exposition.
Chaque événement marque le passage à un autre Acte.
L’exposition ayant pour but de montrer un panorama de la création du KKF, cette programmation est aussi une référence à la plateforme de diffusion culturelle que fut Keskon Fabrique à ses débuts et qui a permis au connectif de se faire connaître.